Bioware avait révolutionné ma vie de joueur avec Baldur’s Gate I et II. C’était à la fin du siècle dernier. J’avais des cheveux et des étoiles plein les yeux eu égard aux nombreuses et merveilleuses heures passées dessus. Un vrai jeu de rôle (JdR) en vue du dessus, avec les règles officielles de Donjons et dragons et des dialogues à ne plus savoir quoi en faire. Et avec des doublages VF légendaires et hallucinants d’amateurisme. Des années plus tard, 2002 en l’occurrence, le studio livra un nouveau coup de maître : Neverwinter Nights (NWN), un JdR désormais en full 3D. Enfin, désormais… c’était il y a tout de même quasiment 20 ans ! Et les petits malins de Beamdog nous le ressortent aujourd’hui, bardés de toutes ses extensions. Que vaut-il en 2019 ? C’est ce que je vous propose de (re)découvrir, dans le test de NWN.

Retour vers le futur
Aventuriers, soyez les bienvenus à Nerverwinter. Y a de la place pour se garer, tout le monde vous souhaite une bonne journée ! Ah non, ça c’est South Park. Non, c’est sûr que ce n’est pas le bon moment pour y faire du tourisme. Une épidémie décime la population, au point que la cité est placée en quarantaine et que des recrues, dont vous faites partie, y sont formées pour enquêter et trouver un remède à la Mort Hurlante. Ouais, ça c’est le nom de la maladie. Classe, non ? Bon, ça annonce direct la couleur.
Règles du Donjons & dragons obliges, les possibilités en terme de création de perso sont assez dingues. De multiples races, classes et alignements sont disponibles et permettent vraiment toutes les fantasies. Un régal pour tout amateur de jeu de rôle à l’ancienne. Enfin, ça c’est dans l’absolu car NWN nous est livré dans l’état dans lequel je l’avais laissé en 2002…

NWN, une relique des temps anciens
Beamdog n’a fait strictement aucun effort pour rendre réellement hommage à ce jeu culte. Bon, je n’attendais certes pas de miracles concernant les graphismes, peut être un petit lissage ? Les polices de caractères bavent et rendent pénibles la lecture des dialogues. De plus, l’interface et l’ergonomie PC ont été conservées pour le meilleur et pour le pire. Mais supprimez le « meilleur » et vous aurez une idée de la lourdeur et du ridicule de la gestion de l’inventaire à la manette. Pour un JdR nous invitant à de nombreuses heures d’aventures, cela gâche instantanément ma quête.
Et ce n’est pas la version intégrale en Français, déjà disponible en 2002, qui va inverser durablement cette tendance. Dommage. Car tout est traduit et les doublages d’époque ravivent quelques doux souvenirs… mais rien n’y fait.

Conclusion -Sa place est dans un musée !
Impossible pour moi de conseiller Neverwinter Nights Enhanced Edition. Redécouvrir ce titre mythique ainsi est un crève-cœur pour le jeune homme que je fus et qui dévora ce JdR de très haute volée… en 2002. Sa place est dans le panthéon des jeux PC ayant marqué leur époque, pas sur Xbox One.
Critères d’accessibilité
✘ Contraste élevé (réticule de visée) | ✘ Sous-titres avec indications d’ambiance | |
✘ Taille couleur de police | ✔ Identification de la personne qui parle | |
✘ Marquage des ennemis | ✘ Police personnalisable | |
✘ Interface personnalisable | ✘ Couleur de police personnalisable | |
✘ Couleur minicarte personnalisable | ✘ Options d’alerte alternatives (vibration, flash…) | |
✘ Option daltonisme | ✘ Sons ambiants signalés (informe sur présence) | |
✘ Option Text to speech | ||
✘ Ralentissement du jeu |
Conditions de test
Détails TV | 4K | Jeu fourni par l’éditeur | oui | |
Console | Xbox One X | Temps passé sur le jeu | 3 heures | |
Niveau de difficulté | NA | Jeu terminé | Non |