Test – Nuclear Blaze, tout feu tout flamme

Nuclear Blaze propose une aventure 2D certes courte et linéaire mais avant tout originale autant que plaisante. Suivre le combat d’un soldat du feu n’est pas si courant que ça. Les graphismes mignons participent à la fête même s’il ne faut pas oublier que le feu, lui, ne fera pas de sentiment. Malgré tout, tout le monde peut y trouver son compte grâce à sa difficulté paramétrable à l’envie et l’absence de violence. Le mode “Hold my beer” donne l’occasion de refaire le jeu sans mauvaise sensation de redite. L’expérience est alors plus exigeante et étoffée de nouveaux passages. L’interface et les sous-titres sont disponibles en français.

Dieu pardonne, pas le feu

Je me faisais la réflexion que peu de jeux vidéo mettaient en vedette des soldats du feu. A part quelques simulations obscures, je ne vois pas. Et pour cause, pas de flingues, pas de courses poursuites, ces héros de notre quotidien combattent un mal aussi vieux que le monde, et qui lui survivra. Néanmoins, Nuclear Blaze met sous les feux de la rampe un des ces courageux anonymes qui au péril de leur vie n’hésitent pas à braver les flammes.

Le petit pompier est là pour maîtriser un sinistre dans une installation militaire mystérieuse. Seul ? Bien sûr ^^ ! De toute manière l’histoire ici importe peu, dans ce jeu 2D de plate-formes et action, il faudra bien faire attention où on met les pieds. Le feu ne pardonne aucun écart. Les pièges sont nombreux, électricité, propagation, risques nucléaires, ce ne sera pas une intervention de tout repos.

Nuclear Blaze prend même parfois des allures de puzzle-game, tant il faut bien observer les salles et trouver le bon ordre d’intervention. L’échec n’est toutefois pas punitif, les checkpoints étant nombreux. Et autre point positif, le titre peut s’adapter à tous les publics avec de nombreuses options disponibles pour moduler la difficulté. Il y a même un mode “enfant” pour que les très jeunes puissent aussi s’amuser ! Sans toutefois ruiner l’expérience pour les grands enfants que nous sommes. 

Deux jeux en un !

La direction artistique est agréable à l’œil. J’ai particulièrement apprécié l’urgence ressentie quand le feu fait rage, accompagné d’une musique trépidante et qu’une fois éteint, le silence et le calme règnent à nouveau. Le niveau baigne alors dans une lumière bleutée et apaisante. Le petit pompier répond au doigt et à l’œil pour une aventure linéaire. Il ne s’agit aucunement d’un metroidvania, il n’y a pas de retour en arrière possible dans les chapitres. On trouvera de nombreux accessoires en cours de route pour bizarrement apprendre à projeter de l’eau au-dessus de notre tête pour éteindre le feu au dessus de nous ? Ou celle qui débloque la roulade !? V’là le pompier d’élite. Bon j’avoue que ce sont les améliorations les plus abusées. Les autres passent beaucoup mieux. 

En deux heures, le premier run est bouclé mais pas Nuclear Blaze. Le mode “Hold my beer” devient accessible et propose une relecture plus exigeante du jeu de base. De quoi prolonger le plaisir de combattre le feu dans un jeu sans violence et accessible à un large public.

J’ai apprécié :

• Un principe simple et accrocheur
• De jolis graphismes en pixel art
• Le paramétrage de la difficulté pour tous les publics
• Le feu est certes intransigeant, mais le jeu lui est plus accommodant
• Bonne rejouabilité avec le mode “Hold my beer” et les collectibles
• Interface et sous-titres disponibles en français

J’ai moins aimé :

• Je ne vois pas quoi lui reprocher.

Critères d’accessibilité

Conditions de test