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Test – Saga of Sins, le petit péché mignon 2023

Saga of Sins s’extirpe du lot des jeux de plateforme/action grâce à une esthétique unique en son genre, une sorte de vitrail animé du plus bel effet. Mais pas seulement, avec son héros fracturé, son ambiance de fin du monde au bord de la folie et la richesse de son gameplay, le titre parvient à subjuguer sans peine pendant quelques heures. Malheureusement si marquante qu’elle soit, l’expérience s’avère courte. Mais après tout, c’est comme une pièce de théâtre, peu importe sa durée, ce qui importe, c’est qu’elle soit bien jouée. Alors en ce cas, Saga of Sins mérite un “Molière”. Rarement un jeu m’a happé à ce point : sa DA belle à se damner, son gameplay nous poussant à ne rien lâcher sans pour autant nous punir en font une très belle surprise. Et une grande réussite !

L’immaculée inception

Un village ravagé par la maladie, il n’en faut pas plus pour que le curé y voie l’œuvre du Diable. Comment en pourrait-il être autrement ? Il va même exhorter Cecil, un jeune croisé tout juste revenu de Terre sainte, à expurger les péchés qui rongent les esprits des habitants et qu’il accuse de transmettre ainsi la peste. Comment ? En se transposant dans leurs esprits et y traquant les manifestations des sept péchés capitaux. Avec au total seulement une vingtaine de niveaux assez courts, l’aventure de Cecil s’achève bien vite malheureusement, en une petite dizaine d’heures.

Chaque péché a droit à son esthétique parfois grotesque, creepy ou extravagante. D’ailleurs la DA est une des très grandes réussites de Saga of Sins. Unique en son genre, elle est un vitrail animé somptueux et classieux. Cela masque un peu la misère des animations qui restent correctes sans plus. L’effet vitrail emporte tout et fait la signature de ce jeu de plateforme/action.

Tout comme les vitraux de l’église pour laquelle il œuvre désormais, le protagoniste est lui aussi complètement brisé, fissuré. Il n’est pas revenu indemne des croisades et cela se ressent. Il est en plein stress post-traumatique. Il n’y a qu’à voir sa petite chambre dans laquelle il se réveille entre deux exorcismes. Il inscrit sur le bois une barre pour chaque jour passé ici-bas, comme s’il était lui-même prisonnier, enfermé dans un cercle infernal. Pas sûr néanmoins qu’il parvienne à recoller les morceaux…

L’antre de la folie

Il émane de Saga of Sins une sensation de folie que j’ai particulièrement appréciée. Après avoir terminé le jeu, je ne saurai dire si cela vient du héros principal, qui hallucinerait tous les événements, ou bien d’une hystérie collective. Reste que l’ambiance m’a happé le peu de temps que dure l’aventure.

Chaque péché capital dispose de son design. Par exemple, la gourmandise étale de la bouffe partout, avec des porcs se goinfrant en arrière-plan, assurant l’ambiance. Mais ce n’est pas tout, ce n’est pas simplement esthétique, quelques subtilités de gameplay s’invitent à la danse macabre. Pour la paresse, un tapis de boue ralentit Cecil qui se traîne à la vitesse d’un hérisson sans pattes (désormais, vous avez cette image horrible en tête, ahah).

Dans ce jeu de plateforme/action, Cecil ne plonge pas avec son enveloppe de simple mortel. Il prend les traits de créatures de cauchemar comme un loup garou , une gargouille ou encore un griffon. Chacune dispose de ses propres pouvoirs, comme s’accrocher au mur ou enflammer des éléments. De quoi varier les plaisirs dans des phases de plateforme qui ont mis mes réflexes à rude épreuve. Rien d’insurmontable, je vous rassure et de toute manière, la mort n’est absolument pas punitive et les checkpoints sont nombreux.

Le dash dynamise l’action, d’une manière que j’ai rarement vue. Réalisable dans les huit directions, il défonce tous les ennemis, permet d’atteindre des zones autrement inaccessibles et rend tout simplement Saga of Sins spectaculaire. Heureusement qu’il est là d’ailleurs, car les tirs de Cecil ne se font que sur la gauche ou la droite, ce qui est frustrant au possible. Pour finir l’interface et les sous-titres sont disponibles en français. Les rares voix sont quant à elles en anglais.

J’ai apprécié :

  • La DA unique en son genre : un vitrail animé
  • Le dash qui dynamise l’action
  • L’ambiance générale, entre folie et fin du monde
  • Interface et sous titre en français

J’ai regretté :

  • Trop court…

Critères d’accessibilité

  Déficience Visuelle   Déficience Auditive
✘ Contraste élevé (réticule de visée) ✘ Sous-titres avec indications d’ambiance
✘ Taille couleur de police ✓ Identification de la personne qui parle
✘ Marquage des ennemis ✘ Police personnalisable
✘ Interface personnalisable ✘ Couleur de police personnalisable
✘ Couleur minicarte personnalisable ✘ Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
✘ Option daltonisme ✘ Sons ambiants signalés (informe sur présence)
✘ Option Text to speech  
✘ Ralentissement du jeu  

Conditions de test

  Détails TV4K   Jeu fourni par l’éditeurOui
  ConsoleXbox Series X   Temps passé sur le jeu8 heures
  Niveau de difficulténormal   Jeu terminéOui
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