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Test – The Complex, vive les « toilettes par genre de fluide » !

De nos jours, et même depuis de nombreuses lunes, les jeux vidéo en Full Motion Video (FMV) sont une denrée rare. Je peux citer le correct Late Shift de Wales Interactive, fut un temps dispo dans le Game Pass, un thriller/polar qui n’est pas resté dans les mémoires… en tout cas la mienne. Le studio revient à la charge avec une nouvelle aventure sur fond de truc infectieux… Bonne idée de catharsis en ces temps de confinement ou soufflet intégral  (à plus de 1 mètre, svp) ? C’est ce que je vous propose de découvrir dans le test sans SPOILER de The Complex.

Chapitre 1. C’est scientifiquement n’imp

Ah les FMV, ils ont souvent cet aspect bien cheapouille de série B, qui embarrasse petits et grands. Alors quand, avec Late Shift, Wales Interactive nous livre un polar nocturne, la misère se cache assez aisément. Mais dans le cas de The Complex, cela tourne assez vite au ridicule. Imaginez un peu : un labo ultra moderne au matériel digne de la classe de Mr Bergougnou, prof de SVT au collège Pierre Bellemare à Romorantin, avec par exemple des portes ultra sécurisée… pleines de petits chocs et aux fenêtres tellement crades qu’on ne voit pas à travers. Poursuivez avec un casting dantesque composé d’illustres inconnus au jeu approximatif et des célébrités obscures.  Euh, en fait, il y n’a qu’un visage « connu » en la personne de l’actrice qui jouait la sœur de Lady Catelyn Stark dans Games of thrones. Donc pas connue.

Bon, pour les plus jeunes d’entre vous, un FMV ne propose que des séquences filmées avec de « vrais » acteurs et déroule un récit au gré des choix du spectateur. Ah non, dans l’absolu, c’est pas ouf. Moi, ce matin, je me suis coupé les ongles des mains et le gameplay était plus trépidant que ça. C’est dire. Mais de toute manière, l’intérêt d’un FMV, c’est bien sûr l’histoire. Celle de The Complex ne soulèvera pas les foules, avec son recit approximatif de nouvelle technologie révolutionnaire, de sabotage industriel, de trahison et de love story embarrassante.

Chapitre 2. Non mais sérieux, la traduction, c’est n’imp

Avant, faut que je vous parle des effets spéciaux. Ils sont dignes d’un téléfilm de noël avec Steven Seagal dans le rôle du gros bonhomme tout rouge (il est né pour ce rôle). Autant dire que les rendus des fonds verts, des incrustations ou de coups de feu sont assez rudimentaires et frustres. De même, le son des dialogues est parfois de mauvaise qualité, saturé… Heureusement, le sous titrage en VF pourrait sauver le récit ?! Et paf, non, on dirait de prime abord que la localisation a été confiée à Google Trad. Alors que non, c’est Google Crade qui a commis ça, tellement les traductions sont ratées, littéralement ridicules et passent à 300 bornes du sujet. Des exemples ? Allez, c tipar ma gueule (oui je deviens familier avec toi, ami lecteur.trice, excuse moi)

A un moment, Amy, le personnage principal, suit un dude aux toilettes des messieurs. Des gens l’aperçoivent et la fameuse Amy s’empresse de se justifier en disant, en version originale : Gender fluid toilettes. Bon c’est clair, elle prétexte que les toilettes sont pour tous les genres. Basta… Mais le sous-titre en  VF est magique, a même une part de poésie baudelairienne, mais surtout de traduction faite avec un demi-neurone. Je vous laisse apprécier : des toilettes par genre de fluide. MAGNIFIQUE. J’ai eu droit aussi à des trucs qui sortent du tréfonds des enfers : « Il est temps de reculer les années »… Cher Wales Interactive, c’est gentil de traduire ton jeu, vraiment… mais il n’y a pas un prof de Français au Pays de Galles pour relire ton script ? Sérieux ?

Chapitre 3. Y’a vraiment rien à sauver ?

Bon, on a compris, sur la forme, The Complex ne tient pas du tout la route. Avec son casting amateur, des effets spéciaux d’un autre siècle (on ne sait pas lequel) et sa traduction lunaire, dont les sous titres se paient même le luxe de défiler parfois trop vite… On est devant un spectacle navrant de bout en bout. Mais même sur le fond, The Complex ne vaut pas le coup. L’histoire se fait en 2 heures maximum avec des embranchements assez peu nombreux. J’ai fait 2 fins sur 8 et ce n’est que vers l’épilogue du récit que les choix les plus radicaux se font. Heureusement, pour les plus complétionistes (ce mot n’existe pas encore mais j’ai bon espoir) d’entre vous, une avance rapide est dispo dès le 2nd run. Ouf, car on trouve parfois le temps long… au point que je me croyais parfois sur Netflix, à appuyer sur A pour mettre en pause et scruter des bêtises sur Internet. Alors non, il n’y a rien à sauver.

Conclusion

Tant sur le fond que sur la forme, The Complex est un naufrage. Son casting, ses effets spécieux et sa traduction en font un nanar d’une dimension à la fois navrante, effrayante et désopilante. Son histoire de pseudo thriller scientifico-ridiculo-approximatif en huis clos, dans un labo à la limite de l’insalubrité renforce cette impression de ratage complet. A moins de chasser les 1000G, je ne peux que vous conseiller de garder vos deniers. Ah si, j’avoue que les « toilettes par genre de fluide » n’ont pas fini de me faire marrer. Bibi en mode sale gosse.

Conditions de test

  Détails TV4K   Jeu fourni par l’éditeuroui
  ConsoleXbox One X   Temps passé sur le jeu4 heures
  Niveau de difficultén.a.   Jeu terminéoui (2 fins sur 8)
5 Comments

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