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Test – Windbound, les aventures de Robinson Canoë

Les jeux de survies ont le vent en poupe ces derniers temps. Windbound n’est pas en reste et propose une sorte de medley de ce qui se fait de meilleur actuellement. Mais peut-on dire que le jeu brave monts et marées pour être le saint Graal ? Ces quelques lignes vont certainement guider votre boussole et peut-être vous donner envie de rejoindre Kara dans cette aventure onirique.

Demain le soleil se lèvera, et qui sait ce que la marée peut apporter.

Dans ce périple, et comme précisé dans l’introduction du test, vous incarnez Kara. Cette héroïne vit au sein d’une tribu atypique qui se sépare d’elle malencontreusement à cause d’une tempête. Celle-ci surgit en plein milieu de l’océan, pas de chance ! Kara est jeune, et surtout c’est une survivante. D’ailleurs, elle a appris l’art et la manière de vivre dans un milieu naturel grâce à son groupe. En effet, le peuple entourant notre protagoniste vit exclusivement à la merci de la nature, tant sur la terre que sur les flots. Un avantage conséquent quand on voit l’immensité de l’océan qui fait face à Kara.

Par conséquent, dans ce jeu de survie, il n’est pas question de créer votre base, mais uniquement d’améliorer votre bateau. Celui-ci est votre nouvelle demeure. Vous commencerez par créer un petit canoë en herbe sèche, mais ce navire de fortune est très fragile. Dès lors, il vous faudra naviguer d’île en île pour trouver les matériaux nécessaires à la confection d’un habitat viable. Au cours de votre aventure, Kara sera mise à l’épreuve en tuant divers monstres. Ils sont une source de matériaux comme des griffes, des crocs, et de viandes. Néanmoins, à chaque fois que vous tuez une créature, vous avez une certaine chance de dropper un objet. En effet, ce n’est pas parce que vous tuez un lièvre que vous aurez forcément de la viande… Mais rassurez-vous, vous êtes libre pour survivre, et vous n’êtes aucunement obligé de tuer les animaux qui vous entourent. Vous pouvez très bien manger exclusivement les baies et les champignons qui sont à votre disposition.

Cependant, en évitant de tuer les Êtres peuplant les îles, vous n’aurez pas accès à l’intégralité des crafts. De plus, ne mangez pas la viande crue. Il faudra donc entamer la construction d’un foyer, et la faire cuire. Pour ce faire, récolter quelques pierres, de l’herbe sèche, un peu de bois, et le feu sera disponible. Attention tout de même car tout ce qui se mange finit inexorablement par pourrir. Alors avant de reprendre la mer, restez vigilant. En revanche, tous les archipels se dressant devant vous n’offriront pas nécessairement de quoi manger. Mais tous les coins proposeront différents matériaux. En parlant de nourriture, vous n’avez aucune jauge explicite pour la « faim », mais si vous ne vous nourrissez pas, la barre d’endurance (barre jaune en haut à gauche sur les screens) diminuera drastiquement petit à petit, jusqu’à devenir quasi nulle et entamer votre barre de vie (barre rouge en haut à gauche). La jauge d’endurance est importante, car celle-ci vous sert à courir, à nager (attention à la noyade) et à attaquer.

La crainte du danger est mille fois plus terrifiante que le danger présent

Bien, vous avez compris, vous allez devoir manger et améliorer votre canoë, mais dans quel but ? Celui de retrouver votre tribu. Windbound est un jeu ayant une fin, et il se divise en chapitres. Plus précisément, il y en a cinq. Ils sont tous identiques en dehors des îles, et les objectifs sont de récupérer trois coquillages pour rentrer dans une grotte dévoilant le scénario au fil des épisodes. En entrant dans cette grotte, vous gardez votre bateau, et vous aurez le luxe d’améliorer votre héroïne en dépensant des éclats de marées. Ces gemmes bleues sont récoltées automatiquement lorsque vous récupérez un coquillage. Donc, en échange de plusieurs centaines d’éclats, vous aurez le privilège d’avoir par exemple une arme incassable. Malgré tout, ces améliorations ne peuvent pas se cumuler, ou alors je n’ai pas réussi à les activer simultanément. En revanche, vous pourrez améliorer les jauges de vie et d’endurance de Kara via des totems disperser sur différents îlots. Il en existe trois sortes, des bleues pour les éclats de marées, des rouges pour la vie, et des jaunes pour l’endurance.

Je vous l’ai dit, Windbound est un medley de plusieurs jeux, et ici nous sentons l’empreinte de Zelda: Breath of The Wild, avec des armes cassables. Ceci dit, il existe plusieurs armes avec différents niveaux. Vous aurez la possibilité de choisir entre l’arc, la lance, la dague et la fronde. Mais, si au début vous aurez exclusivement une dague, très vite vous arriverez à fabriquer une lance en bois, puis en fer. Cependant, pour la lance en fer, il vous faudra trouver comment fabriquer un marteau pour récolter du métal, trouver le gisement adéquat, l’exploiter, et réussir à fabriquer des fourneaux capables de le faire fondre. Ce n’est donc pas une chose aisée et il faudra donc privilégier la lance en bois dans un premier temps. De plus, il vous faudra faire des choix, Kara n’a pas un inventaire extensible et il est impossible de porter tout et son contraire simultanément. Des choix devront être faits, même sur votre bateau. Car, si vous avez la possibilité de fabriquer des coffres, ils sont eux aussi limités en place et en nombre.

Si vous portez votre attention sur l’image ci-dessous, vous verrez les objets clés, les objets conservés, et ceux du sac. Les différentes catégories ont de l’importance uniquement si vous jouez en mode « Survie ». Car oui, le jeu offre deux possibilités, le mode « Survie » et le mode « Histoire ». Si pour ce dernier la mort n’est pas punitive et les monstres plus abordables, le premier quant à lui vous renvoie à chaque mort au chapitre 1 avec uniquement vos « objets conservés », donc choisissez bien les items à mettre dans cette catégorie. Cependant, la mort est facilement évitable, malgré les combats difficiles à cause des animations. En effet, pour combattre une créature, vous allez devoir esquiver avec A, et taper avec votre lance ou votre arc (respectivement LT et RT). Mais vous n’avez qu’un seul coup de lance et l’animation n’est pas rapide… En bref, les combats ne sont pas le point fort du jeu mais heureusement ils sont facultatifs.

L’océan, entre vent de liberté et de frayeur

Avec son apparence mignonne, Windbound créée quelque chose en nous. Lors de vos navigations, une douce mélodie accompagnera le trajet, celle-ci est posée et vraiment agréable. On regrettera néanmoins qu’elle soit redondante. Cependant, cette seule mélodie qui accompagne notre périple renforce un peu plus cette solitude. L’océan (ou les océans du coup) n’est pas infini mais regorge de danger. Des coraux viendront perforer votre navire, des crustacés mangeront vos fortifications, et des requins vous attaqueront sans crainte. Dès que vous êtes en danger, le jeu abandonne sa paisible mélodie pour faire jouer un air plus anxiogène. D’ailleurs, à plusieurs reprises, l’orchestre s’est coupé chez moi pour faire place à cet air angoissant alors que le danger n’était pas forcément visible.

Outre les dangers en mer, une multitude de bugs sont venus entacher l’expérience. Entre les chargements me faisant sortir de la carte à toute allure, le bateau qui se retourne en pleine mer sans raison, et les voiles aux vents qui ne font pas avancer le radeau… Après, il est fort à parier qu’une partie de ces problèmes seront réglés dans un patch ultérieurement. Heureusement, ils sont souvent présents lors du chargement du jeu, et donc un simple « recharger la partie » suffit à l’annihiler. Ces petits défauts sont pardonnables car le jeu est beau et agréable à parcourir. Différents biomes sont proposés, mais cela reste relativement aléatoire. Il y a des marécages, des déserts, et des forêts. Nonobstant, ils abritent tous les mêmes matériaux.

Conclusion : un peu de craft, un peu de survie, et un sacré périple

Windbound est une belle expérience, et je pense le refaire pour vivre l’aventure en mode survie. Malgré des combats redondants, j’ai aimé l’aspect survie et surtout « seul au monde ». Néanmoins, c’est vraiment dommage d’avoir plusieurs petites cartes au détriment d’une plus vaste, surtout lorsque les objectifs sont systématiquement identiques. Le plus du jeu est incontestablement ses graphismes, et son système de craft qui reste difficile à prendre en main au début, mais qui s’avère fichtrement efficace. Je n’en ai pas parlé dans le test, mais le bateau est améliorable à votre façon et peut devenir très, très, grand jusqu’à même accueillir plusieurs voiles. De plus, des figures de proue viendront aider votre périple en vous octroyant des bonus considérables. Alors, si vous aimez la survie, et que vous souhaitez avoir un tout petit peu de challenge, ce jeu vous tend les bras.


Critères d’accessibilité

  Déficience Visuelle   Déficience Auditive
Contraste élevé (réticule de visée) Sous-titres avec indications d’ambiance
Taille couleur de police NC  Identification de la personne qui parle
Marquage des ennemis NC Police personnalisable
Interface personnalisable Couleur de police personnalisable
Couleur minicarte personnalisable Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
Option daltonisme Sons ambiants signalés (informe sur présence)
Option Text to speech
Ralentissement du jeu

 

Conditions de test

  Détails TV 4K   Jeu fourni par l’éditeur Oui
  Console Xbox One X   Temps passé sur le jeu 20 heures
  Niveau de difficulté mode « Histoire »   Jeu terminé Oui, une fois

 

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