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Test – EA SPORTS UFC 3

L’UFC. Ce nom évoque pour vous un vague sport où deux mecs se tapent dessus ou fait appel à la part d’animalité qui sommeille au fond de vos tripes. Les amateurs le savent mais peut-être que vous non : rentrer sur l’Octogone ce n’est pas uniquement le risque de prendre des coups mais aussi d’anéantir sa carrière. Être le meilleur combat après combat, provoquer semaine en semaine ses rivaux puis les battre en ne comptant que sur votre corps et votre mental, vous êtes seul, c’est ça l’UFC.

Le respect de la discipline

Avant toute chose, EA SPORTS UFC 3 porte admirablement son nom tant le respect des développeurs vis-à-vis de la discipline est palpable. Ce sentiment je ne l’avais pas ressenti dans les deux premiers épisodes de la licence. D’entrée nous sommes accueillis par une vidéo d’introduction qui donne le ton, qui prouve que le studio a compris l’esprit de l’UFC. Un jeu vidéo est un produit technique mais peut revêtir une dimension artistique et c’est totalement le cas ici. Je m’étonne moi-même de dire cela à propos d’une simulation sportive mais UFC 3 possède les mêmes qualités que le dernier NBA Live : une mise en scène efficace de son mode Carrière à travers de nombreuses vidéos qui motiveront le plus frileux d’entre vous à se projeter comme un combattant. Je n’ai jamais été un bagarreur dans les cours de récréation mais là j’ai eu envie dès les premiers combats de réduire mes adversaires en bouillis après les avoir provoqués durant des semaines sur les réseaux sociaux. Nous sommes très proches de la réalité où les deux combattants font monter la pression, le buzz et les enjeux financiers avant un combat. EA a réveillé en moi une bête prête à tout pour être le meilleur.

Entraînement, buzz, combat.

Ces trois mots sont significatifs du mode Carrière. On choisit sa prochaine victime (oui car se battre contre le type qui a 89 partout dans ses stats on évite), on choisit son gymnase puis on dispose d’un certain nombre de points à dépenser en entraînements, exercices de formation ou événements extra sportifs. Tout est une question de choix : serez-vous celui ou celle qui s’entraîne dur en silence ou passerez-vous votre temps à narguer votre prochain adversaire ? Plus votre cote et vos moyens augmentent, plus vous aurez accès à d’autres possibilités. Il faut toutefois reconnaître que tout cela reste austère car tout se déroule depuis les menus. On peut également y voir là un parallèle de la réalité : le quotidien d’un combattant est fait d’entrainements et ce n’est qu’au moment du combat que le show commence.

Parlons en des combats !

It’s showtime ! Les combats sont superbement mis en scène avec l’entrée des artistes et l’ambiance électrique des différentes salles. On se sent porté par la ferveur du public et les consignes hurlées par notre coach. En termes de sensations, les nouvelles animations et le moteur physique sont deux arguments de poids. Quand on met un coup ou qu’on prend un uppercut en plein menton, on le sent ! Le nombre de coups qui manquent de ‘patate’ sont drastiquement réduits avec ce troisième épisode. Le titre est également plus accessible. Pour ne rien vous cacher je n’avais jamais compris aux phases au sol ayant pour but de soumettre son adversaire, les différents exercices d’entraînement et didacticiels ont été d’une aide précieuse pour enfin maîtriser cet aspect. Les différents styles de combat prennent tout leur sens du coup : frappeur agressif, gros colosse lent, jeu défensif, etc. On peut créer un combattant au fur et à mesure de notre Carrière qui correspond a nos affinités en termes de gameplay et non l’inverse.

 Du contenu et encore du contenu.

Outre l’éditeur de personnage ultra complet, on note la présence de tous les stars de la discipline avec en tête d’affiche Conor McGregor, la véritable légende de l’UFC qui a même tenté (mais perdu) un combat cet été contre Mayweather, boxeur invaincu. Et en termes de modes de jeu, outre le mode Carrière, on retrouve tout le contenu inébranlable d’un tel type de jeu avec l’indétrônable Ultimate Team ou la partie Online très fournie. Seule ombre au tableau ; le matchmaking ne semble pas être totalement équilibré. Soit je prenais une fessée que même mon père n’aurait jamais osé me mettre, soit j’infligeais un K.O. plus rapide que Flash à mon adversaire.

C’est un jeu de combat n’est-ce pas ?

Ce paragraphe est destiné a vous convaincre ou vous dissuader de mettre la main à la poche pour acquérir UFC 3. Les qualités du titre sont indéniables et l’amateur sera aux anges. Je ne vois pas ce qu’on peut réellement reprocher à un titre collant si parfaitement avec l’esprit de l’UFC et on excusera forcément les commentaires français foireux ou une redondance dans les tâches d’entraînement en Carrière. Si par contre vous ne vous êtes jamais intéressés au jeu de combat, UFC 3 constitue un bon moyen de vous y mettre avec ses didacticiels vidéos, ses listes de coup, sa difficulté paramétrable et ses qualités graphiques tapent à l’œil. Mais faites attention, un combat perdu en UFC peut être le dernier.


Conclusion

EA SPORTS UFC 3 est beau, prenant et grisant ! Sa plus grande force est de nous transporter au sein de l’univers de l’UFC à travers la mise en scène de son mode Carrière et la réalisation aux petits oignons des entrées des combattants. Je ne vois vraiment pas ce qui empêcherait les fans de rentrer dans l’Octogone ! Les nouveaux venus ne soyez pas frileux, UFC 3 est largement accessible en proposant une progression du challenge à la hauteur de vos exploits.

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