Les coups de cœur de la rédac’ #15 – Septembre 2022

Les vacances sont finies ! La rédac revient vers vous après une petite pause au mois d’août avec notre chronique “Coup de cœur”. Ce mois-ci, c’est sur quatre titres très différents que certains membres de la rédaction ont passé du temps. On rappellera qu’on parle ici uniquement de nos expériences marquantes de ces dernières semaines.

Rien à voir avec le dernier jeu à la mode, il peut s’agir de nouveautés, de AAA, d’indés, de titres issus Game Pass…peu importe. Tous ont leur place ici. Voyons sur quoi les membres d’XboxSquad ont usé leurs manettes ce mois-ci !

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The Pedestrian (Niko1664)

À l’heure où je m’emploie tranquillement à vider mon backlog et boucler les titres à peine effleurés quelques mois plus tôt (y’a du taf), The Pedestrian figurait en tête de liste dans mon groupe “Jeux” sur le dashboard. D’excellent souvenirs des premiers niveaux me pousseront à le recommencer intégralement histoire de me remettre dans le bain. Les 1000G ne survivront pas à l’après-midi !

Toujours aux commandes d’un personnage stylisé évoluant sur des panneaux ou encore des moniteurs, vous devrez résoudre une série de casse-tête et si nécessaire, en modifier l’agencement. Si récupérer un ensemble d’éléments pour progresser plus avant dans l’histoire peut vite devenir redondant, le titre de Skookum Arts a la bonne idée de ne pas se fracasser sur l’écueil habituel de ces productions. Point de niveaux jusqu’à plus soif, les nouvelles mécaniques s’accumulent zone après zone et l’aventure ne s’étalera sur guère plus qu’une grosse poignée d’heures.

Les différents environnements que vous traverserez ne serviront au final que de décors et vous les oublierez bien vite pour vous focaliser sur les énigmes proposées. Chaque tableau pouvant être réinitialisé très rapidement, aucun risque de “perdre” du temps au détour d’une idée farfelue. Impossible de se perdre ou de ne plus savoir quoi faire. Ça fonctionne, tant mieux, sinon on essaye autre chose. Disponible dans le Game Pass sur consoles et PC.

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Tinykin (Sourille)

C’est bien simple, je ne trouve rien à reprocher à Tinykin. C’est tout public, il n’y a pas de violence ni de grande difficulté. On est minuscule dans une maison à taille humaine et on fait ami ami avec des petites bébêtes. C’est réjouissant d’explorer les moindres recoins du décor et de trouver leurs agencements miniatures avec des objets du quotidien récupérés des humains.

Et puis il y a le plaisir infini de balancer les Tinykins dans tous les sens ! D’ailleurs le gameplay est parfaitement étudié, c’est automatiquement le bon type qui est sélectionné en fonction des circonstances. Si on vise un objet à exploser par exemple, on a directement les Tinykins explosifs, pas besoin de s’embêter avec une roue de sélection. Il en est de même pour les objets.

Il y a aussi une foule de références disséminées, qu’on a pas l’obligation de voir pour poursuivre l’aventure mais qui font sourire. On peut par notamment croiser une punaise Karen qui demande à voir le manager ou encore la fourmi Broniard qui dit juste AH ! C’est extrêmement plaisant de contempler le souci accordé à ce type de détails totalement inutiles. D’ordinaire j’ai horreur de parler aux PNJ mais là, je les ai écoutés avec application en traquant les vannes et les diverses références.

Ce Pikmin-like est aussi mignon tout plein. La palme de la mignonité revient d’ailleurs à des bestioles indescriptibles. C’est un genre de chenille qui aurait le pelage d’un mouton et surtout qui fait pouic, pouic ! Il ne m’en faut pas plus ! C’est une plongée dans l’imaginaire de l’enfance mâtinée de références au monde des adultes. Ça rappelle quand on s’inventait des histoires où “on dirait que on serait des oiseaux et qu’on volerait très haut dans le ciel” en battant des bras en guise d’ailes.

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Steelrising (FerrousNeil)

Alors les Souls-Like c’est bien, mais qu’est-ce que c’est dur ! Ce n’est pas un mal en soi, bien au contraire, comme le prouve ma presque centaine d’heures passée sur Elden Ring. Incontestablement le meilleur représentant du genre, que son développeur a d’ailleurs créé, et qui a inspiré de nombreuses copies.
Steelrising fait partie de ces fameux clones, reprenant quasiment à la lettre ses mécanismes de gameplay. Mais avec une énorme différence cependant : la possibilité de modifier la difficulté. De nombreux débats ont surgi concernant cette option. Le créateur même ayant affirmé qu’une facilité accrue allait dénaturer l’expérience. Je serai tenté de dire que oui, elle la modifie.

Steelrising donne la possibilité au joueur, entre autres, de gérer les dégâts reçus . Et cela jusqu’à vous rendre littéralement invincible ! Une sorte de mode cheat officiel si vous préférez. Et le résultat s’avère surprenant ! Une expérience endurante et souvent stressante se métamorphose dans un quasi Devil May Cry Like, même sans les compteurs d’aides à fond. Oui, cela réduit de facto la longévité du titre, mais dans le cas de Steelrising, nous tablons tout de même sur une douzaine d’heures au bas mot. D’autant que Spiders maîtrise son sujet sur l’ambiance. Paris se révèle être superbe, parfois trop labyrinthique certes, mais à l’ambiance unique. Les combats sont dynamiques, la musique, alliant de lents morceaux à d’autres épiques, très engageante. La multitude d’armes et améliorations permet de façonner son propre personnage, et de part la nature même du titre, de prendre son temps en le faisant.

Alors oui, certains ne seront pas contents d’avoir cette option de difficulté. Peut-être par peur d’être trop tenté de l’utiliser ? Mais dans le cas de Steelrising, cette ouverture grand public m’a personnellement charmé !

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Young Souls (Zayow)

Young souls développé par le studio FR 1P2P est d’une part magnifique mais qui plus est amusant. Si je ne retient pas forcément l’histoire jonchée d’insultes, j’ai apprécié le gameplay super bien rodé ainsi que les quelques boss.

Fun et jouable à 2, les développeurs nous livrent ici un jeu agréable à parcourir. Le petit plus est qu’il est disponible dans le Game Pass.

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C’est ainsi que s’achève notre sélection de septembre. N’hésitez pas à nous dire, vous aussi, quels ont été vos coups de cœur ce mois-ci. On se retrouve fin octobre pour le prochain numéro de notre chronique où figureront certainement quelques-uns des titres les plus attendus.