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Test – PlayerUnknown’s BattleGrounds, cinq ans et toujours au top

PUBG-Cover-Art

En 2022, PlayerUnknown’s Battleground (PUBG) reste une valeur sûre. De part son principe même d’un contre tous, d’égalité des chances quand on saute de l’avion et la satisfaisante progression personnelle, il est même devenu indispensable pour moi. Source d’émotions, de tensions, il se savoure seul, en duo ou en escouade pour des parties dont on ne voit pas le temps passer. Alors certes, il requiert beaucoup d’entraînement voir d’acharnement pour le maîtriser mais cela ne rend la victoire que plus douce.

La partie comme le temps d’une vie

2017. Une éternité, non ? En ce temps-là, personnellement, j’avais fait le deuil des joutes joueurs contre joueurs. Trop vieux pour ces conneries me disais-je, trop physiquement abîmé également… Tu parles. Débarque en early acces PUBG dont le principe, la dimension “survie” et l’esthétique crédible m’ont instantanément happé. Et bientôt cinq ans plus tard, j’y joue quasi quotidiennement. L’aspect survie que j’ai ressenti au tout début s’est peu à peu effacé pour passer du top 1 inespéré naguère à la douce routine.

Alors là, j’ai l’air de fanfaronner mais vraiment, un des points les plus marquants et satisfaisants est cette enthousiasmante progression personnelle jusqu’à viser la performance. Troisième joueur mondial en solo lors de la saison 5, je m’en rappellerai toute ma vie… j’en cauchemarderai aussi pas mal car il faut s’y investir corps et âme. Ah sincèrement le solo, c’est fini pour moi, trop chronophage car j’y joue ma vie et relance des parties à l’infini quelle que soit leur issue. Après tout, “je ne peux pas m’arrêter là-dessus ». PUBG, une fois maîtrisé, ce qui arrive après beaucoup d’entraînement, est très difficile à lâcher. Addictif. 

Si j’ai abandonné le solo, c’est pour mieux m’éclater en duo ou escouade avec des potes rencontrés au fur et à mesure. Il existe une véritable communauté PUBG, avec ses codes, son langage qui pour le profane paraîtront abscons. Non ne “paraîtrons” pas, SERONT abscons^^. Très drôle de constater que chaque personne ou petit groupe a ses appellations pour tel ou tel bâtiment. Son langage, d’accord mais aussi sa grammaire. PUBG peut s’aborder comme un shooter PvP brutal et sans merci quand on saute sur un point chaud ou a contrario plus tactique quand on planifie un début plus “safe” pour une montée en puissance progressive. 

Tu n’as pas perdu, tu as appris. Bon là, t’as quand même beaucoup appris… 

Voilà pourquoi je reste accroché cinq ans après. PUBG est devenu trois choses en une. La preuve que même avec une sclérose en plaques, je peux être et rester à un bon niveau. Un réseau social où des amitiés se forgent sur un champ de bataille tant virtuel qu’éphémère. Enfin mine de rien, une source de sensations fortes. En effet, même avec 10 000 parties et 2 600 victoires au compteur, le palpitant démarre encore et toujours au quart de tour à la moindre dissonance. Surtout quand on se retrouve le dernier survivant de son escouade et que les autres te regardent et te mettent la pression. Sur PUBG, les émotions ressenties sont sans nulle autre pareille. Le temps d’une partie, il n’est pas rare de passer par de multiples états. La tension des combats qui se règlent en 3 secondes ou en interminables minutes, frémir avec un doux sourire de voir son pote prendre des risques insensés pour te relever d’une blessure, partager le matos… Autant d’occasion également de râler, rire. En somme, PARTAGER un moment qui va très vite s’évanouir certes, mais souvent intense, parfois drôle et réjouissant. 

En cinq ans, PUBG a beaucoup changé. Bien plus abouti techniquement, disposant d’un panel solide de cartes et bien plus stable qu’à ses débuts, PUBG demeure en 2022 une valeur sûre. Et depuis son passage en free-to-play, reste très joué et vivant. D’ailleurs, voir les petits nouveaux avec leur tenue de base et leur comportement de débutant est assez touchant. Les voir ramper pensant être furtif, ou fouiller en restant statique… Alors évidement comme on est sympa, on leur colle une balle mais rien de méchant, c’est juste de l’apprentissage ! Il faut bouger constamment ! 

En ce mois de mai 2022, un nouveau survival pass est disponible et met à l’honneur une esthétique de SF kitch. Avec une tenue de robot, une autre de lézard de l’espace, il faut aimer ne pas se prendre au sérieux et apparaître comme un sapin de noël sur le champ de bataille. Perso, j’ai une petite préférence pour les fringues rappelant une version plus trash de Cyclope des X-men. Bref, rien de foufou mais a-t-on de toute manière besoin d’une raison pour se lancer à cœur perdu dans cette formidable fabrique à émotions ? Non. Alors, survivants, survivantes, on se retrouve sur les hauteurs de Pochinki ? Et rappelez-vous, un bon conseil : bougez !  


Critères d’accessibilité

  Déficience Visuelle  Déficience Auditive
✘ Contraste élevé (réticule de visée)✘ Sous-titres avec indications d’ambiance
✘ Taille couleur de police✘ Identification de la personne qui parle
✘ Marquage des ennemis✘ Police personnalisable
✘ Interface personnalisable✘ Couleur de police personnalisable
✘ Couleur minicarte personnalisable✘ Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
✘ Option daltonisme✘ Sons ambiants signalés (informe sur présence)
✘ Option Text to speech
✘ Ralentissement du jeu

Conditions de test

 Détails TV4K  Jeu fourni par l’éditeurnon, mais pass survivant oui
  ConsoleXbox Series X  Temps passé sur le jeu205 jours
  Niveau de difficultéN.A.  Jeu terminé2700 oui et non
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