Test – The Last Hero of Nostalgaia, un pâle copié/collé de Dark Souls

Dans la famille désormais nombreuse des clones de Dark Souls, The Last Hero of Nostalgaia parvient à se démarquer par son humour. Cette parodie ultra fidèle à l’original pour les optimistes, outrageusement copiée pour les autres, ne parvient jamais toutefois à sa cheville. Néanmoins avec son univers moins oppressant et cette approche parodique du genre, cette réplique peut amuser et faire sourire quelques heures. Surtout qu’il est sous-titré en français !

Le meilleur de ce qui reste

The Last Hero, c’est avant tout une mise en abîme. En effet, nous voici devant un jeu vidéo qui a comme cadre Nostalgaia, le monde du jeu vidéo. Ce dernier est en pleine déconfiture et au bord de l’extinction. Hum, bizarre alors qu’en vrai la nostalgie fonctionne à plein tube, eu égard à la tétrachiée de remakes, remasters et autres compilations. Mais passons. Donc, l’univers se pixellise de plus en plus et le héros supposé le sauver est un vulgaire bonhomme en bâton. Même pas digne d’un PNJ. A ce point que le narrateur, nous prenant pour un tocard et surtout nous jugeant indigne de ce jeu vidéo dans le jeu vidéo (suivez un peu merci),  nous zappe sans vergogne ni ménagement la cinématique pour nous imposer un vieux temps de chargement. J’étais interloqué et amusé. Bien joué, The Last Hero of Nostalgaia, tu m’as eu. Par ailleurs, elle partait bien la vidéo : on y entend une voix de vielle femme assénant un “Yes, indeed”, tout droit tiré de l’ouverture de Dark Souls 3. Autant dire que ça pose l’ambiance directement. On est là pour (souf)rire

Effectivement, absolument TOUT est pompé sur Dark Souls. Je pourrais faire l’inventaire de toutes les mécaniques “empruntées” mais ça serait trop long : c’est du copié/collé, ni plus ni moins. Seule originalité, et encore vite fait, tout le charabia ésotérique est remplacé par des termes propres au développement d’un jeu vidéo. De toute manière, dès les premiers instants, je suis en terrain connu, habillé de graphismes simples mais agréables (pas moi, le jeu). Par contre quelques chutes de framerate viennent gâcher cette gentille impression. Dès le moindre coup par exemple, un mini freeze survient. Gênant. 

Entre les vannes désagréablement cruelles et drôles assénées par le narrateur qui ne nous aime pas du tout, les panneaux d’affichage et autres décors morbidorigolo, ça n’arrête pas. Ainsi, si vous voulez un petit Dark Souls moins glauque et intimidant que l’original, The Last Hero of Nostalgaia peut être une courte et amusante alternative.

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