Annoncé en grande pompe lors de la conférence Ubisoft de l’E3, Avatar : Frontiers of Pandora sera exclusivement next-gen. Décision commercialement étonnante vu le parc de consoles Xbox One disponibles sur le marché. Mais l’éditeur français veut marquer un grand coup en ce début de nouvelle génération. Soit exploiter au maximum les Series X et S pour impressionner les joueurs, autant que le film de James Cameron l’avait fait à son époque. Les équipes en charge ont conclu que leur vision se devait de passer par des machines suffisamment puissantes et cela pour plusieurs raisons… Explications fournies par Magnus Jansen et Nikolay Stefano, respectivement directeur créatif et directeur technique du jeu.
Avatar : Frontiers of Pandora sera un jeu en vue à la première personne, composé de plusieurs séquences de vols. Ces dernières se devaient de proposer un niveau de détails important, notamment dans les scènes à grande altitude. Le Ray Tracing sera grandement utilisé, notamment dans la représentation des ombres à longues distances ou les feuilles, désormais translucides. Vue la profondeur de champ et surtout, la vitesse à laquelle vous pourrez naviguer, une puissance de calcul importante était primordiale, pour streamer le monde dans des conditions optimales.
La carte profitera également des nouvelles consoles. Dans le passé, les zones détaillées devaient être parsemées de zones plus « vides », car la technologie ne permettait pas de faire autre chose. Ce ne sera plus le cas. Grâce à la puissance de calcul des nouvelles consoles, Pandora sera bien plus dense, plus organique et de ce fait, plus réaliste. La rapidité des disques durs épaulera le streaming, permettant une bien plus grande liberté aux programmeurs.
L’intelligence artificielle bénéficiera aussi de cette puissance décuplée. Les créatures réagiront de manière très réaliste. Que ce soit aux niveaux des prédateurs qui vous chasseront ou des animaux qui gambadent, la différence sera notable. Une scène de panique, par exemple, verra les animaux foncer tout droits, sans se soucier de la végétation qu’ils détruiront au passage.
Tous ces détails apporteront l’immersion nécessaire pour se croire vraiment sur Pandora. Une prouesse uniquement possible grâce à l’avancée de la technologie. Soit une mine d’opportunités pour que les programmeurs se laissent aller et fournissent enfin, leur vision complète et définitive. Un fantasme réalisé grâce au moteur Snowdrop, visiblement à l’avant-poste de la next-gen made in Ubisoft…
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