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Le Directeur général de Microsoft Azure Playfab nous illustre la révolution du cloud gaming

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Le site Gamerant a pu s’entretenir avec James Gwertzman, Directeur général de la branche cloud gaming de Microsoft. Une interview passionnante, qui permet d’appréhender l’impact des services hébergés en ligne sur le monde du jeu vidéo. Nous y découvrons aussi pourquoi tous les intervenants de cet univers, tant du côté du développement que de la manette, sont concernés par le fameux nuage…

Les fondations du cloud gaming selon Microsoft

Tout d’abord, un peu de contexte concernant Gwertzman. Il est le fondateur de Playfab, une  entreprise fondée à Seattle en 2014. Spécialisée dans la distribution de services en ligne pour le monde du jeu vidéo, elle est rapidement rachetée par Microsoft en janvier 2018, et c’est à l’occasion de cet anniversaire que Gamerant a publié cette interview. Phil Spencer, désireux de placer son entreprise à la pointe du cloud gaming, coordonne dès lors la création de Azure Playfab, permettant de fournir « tout ce qu’il faut pour créer et faire tourner un jeu vivant ». Le tout alimenté par la puissance des serveurs du géant de Redmond.

L’article rappelle tout d’abord que le jeu vidéo est en train progressivement de s’éloigner de l’ère du produit physique, pour radicalement se diriger vers le tout numérique et le service. A côté des expériences multijoueurs nécessitant obligatoirement une connexion internet, même les jeux solo dépendent du cloud à travers des mises à jours, du contenu supplémentaire, et bien plus. L’actualité reflète, ces dernières années, l’implication des mastodontes comme Amazon, Nvidia ou Google dans cette révolution. Et même si ce dernier semble en difficulté dans ce domaine, après avoir fermé ses studios de développement liés à Stadia, l’interview rappelle que l’avenir du jeu vidéo sera lié très fortement à ces services hébergés par les géants du web.

Un aspect capital de la stratégie de Microsoft, et plus largement du cloud gaming, est mis en avant par James Gwertzman. Il y a une place pour les jeux exclusifs, propres à une console, mais la firme américaine estime qu’une grande partie des développeurs veut toucher la plus grande partie des joueurs possible. Une vraie transversalité est permise par des services comme xCloud, notamment avec l’arrivée de la 5G. Mais il ne faut pas non plus oublier les outils de développement impressionnants créés par Azure Playfab ces dernières années. Celui-ci a pris en compte les différents scénarios qui pourraient freiner la création d’un jeu vidéo, et propose en contrepartie tout un panel de solutions permettant à tous d’accélérer la création, de maintenir une qualité de service optimale, et d’analyser la façon dont les joueurs réagissent. On peut en avoir un aperçu très concret à travers l’article.

La boîte à outils magique d’Azure Playfab pour les développeurs

Tout d’abord, Gwertzman cite le développement de Flight Simulator (FS). Les Bordelais de Asobo Studio ont largement bénéficié des IA hébergées sur les serveurs de Microsoft, afin de compiler une montagne de données satellitaires. Au stade de la création du jeu, cela a permis de modéliser de multiples répliques de notre planète en 72h. Mais cela permet aussi de traiter en temps réel les informations météorologiques, et proposer au joueur une Terre fidèle dans ses conditions de vol. Il est question en définitive d’échelle, un tel projet ne serait pas concevable à ce niveau sans la puissance des serveurs.

Et la magie peut s’appliquer tant à des jeux titanesques comme FS, qu’à des besoins plus modestes, comme des jeux indépendants, développés par cinq personnes. La puissance des machines hébergées en ligne permet à de petits développeurs de mettre la main, à moindre coût, sur des processeurs graphiques et des outils jusque là réservés à des mastodontes comme Activision ou Ubisoft.

Autre exemple flagrant, l’article met en avant une des dernières créations d’Azure Playfab : une IA permettant de générer des polices vocales. En lui faisant écouter deux douzaines d’heures de dialogues lues par une personne, l’ordinateur peut créer un double vocal et lui faire dire tout ce que l’on veut. Autant cela peut être effrayant dans le cadre d’un deepfake, autant cela peut permettre à un petit développeur de pouvoir intégralement doubler un jeu sans avoir à recruter des acteurs. Et ce, quelque soit la langue.

Les joueurs aussi sont concernés

Enfin, James Gwertzman aborde quelques technologies hébergées pouvant révolutionner la vie des joueurs. Playfab Party est un chat vocal permettant une communication multi-plateformes, supporté par les consoles dites « classiques », mais aussi Stadia. La puissance des serveurs Azure permet de proposer un hébergement plus stable, redimensionnable et d’éviter des lancements de jeu catastrophiques. Grâce au cloud, des jeux comme Among Us profitent de serveurs redimensionnables à l’envie, permettant d’accueillir rapidement les millions de joueurs avides de pousser quelqu’un dans le vide.  Et même si certaines tentatives comme le multijoueur de Crackdown 3 n’ont pas eu le succès escompté, il faut tout de même rappeler que le Cloudgine utilisé permettait de gérer des terrains 100% destructibles avec une puissance de calcul 20 fois supérieure à celle d’une seule Xbox.

L’article se termine sur une belle image de la part de Gwertzman. Microsoft, au final, ne met plus seulement en avant le gaming à travers le silicone de ses consoles. Il permet de voir que l’avenir du jeu vidéo se passe aussi et de plus en plus dans le cloud. Et venez constater par vous même l’efficacité du xCloud, inclus dans le Xbox Game Pass Ultimate !

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