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Test – Age of Wonders: Planetfall

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Envie de jouer à un jeu de stratégie ? Plus de l’école Tour par Tour que Temps Réel ? Civilization, XCOM, Total War, Mutant Year Zero sont des jeux que vous aimez ? Dans ce cas Age of Wonders: Planetfall (AoWP) est fait pour vous ! De mon point de vue, ce jeu est un mélange entre la gestion de ville et de production telle que Civilization ou Total War et la gestion de combat orienté vers XCOM ou Mutant Year Zero. Un jeu orienté 100% tour par tour donc. Il est développé par Triumph Studios qui est le créateur de la série Age of Wonders et Overlord. C’est également le premier de la série à être disponible sur console. C’est assez rare pour ce genre de jeu, je vous le confirme.

Un didacticiel certes, mais light pour les débutants

Pour commencer, un didacticiel nous est proposé lors du démarrage du jeu. Ayant joué à des jeux du type c’est suffisant pour moi. Cependant, j’émets une réserve quant aux joueurs novices. Dans ce didacticiel, nous aurons droit à un petit dialogue qui nous explique vaguement la raison de notre présence. Juste après on entre directement en action avec l’établissement de notre colonie sur la planète. L’IA qui nous suivra tous le long du jeu nous est présentée. Elle nous donnera des conseils, des astuces et des informations dans certaines situations ou certaines fonctionnalités.

Vient alors le vif du sujet, à savoir comment on joue à AoWP. Tout d’abord, on nous présente la création des bâtiments et des unités au sein de votre colonie, avec une explication sur les annexes de ces dernières (je vous explique plus en détail plus loin dans ce test). Ensuite, on nous explique comment fonctionnent la recherche et ses différents aspects. Enfin, on nous présente le déroulement des combats. Après cela, on repart dans l’espace pour 200 ans en cryo-sommeil. La courte histoire présente dans ce didacticiel est la préface de la première campagne.

Histoire & cie

Comme dit dans le précédent paragraphe, le didacticiel est la préface de la première campagne. Je la recommande donc, cela permet de voir un peu le jeu avant de s’attaquer à la campagne également. Nous y incarnons le commandant d’une expédition de l’Avant-garde, une faction de la race humaine. Sont introduites également de nouvelles espèces, telles que des grillons géants accompagnés par leurs amis les sauterelles. Nous faisons également la connaissance d’une nouvelle race le Syndicat.

Il y a à la sortie du jeu 13 campagnes durant lesquelles nous suivrons l’histoire générale avec 6 races différentes (Kir’Ko, Syndicat, Amazones, Dvar, Assemblage, Avant-garde). Il y a 2 campagnes par race. Et la 13ème me direz vous ? Je ne sais pas, il n’y a pas d’image pour reconnaître la race et je n’ai pas eu le temps de faire 12 campagnes pour ce test ! Au début vous n’aurez accès qu’à 3 campagnes (Avant-garde, Kir’Ko et Dvar), les suivantes se débloqueront après avoir réalisé une ou plus campagnes préalables. Cela permet de suivre l’histoire correctement, mais nous avons tout de même le choix de l’ordre dans lequel nous voulons faire les campagnes déjà disponibles.

Ensuite pour chaque campagne il est possible de choisir entre 3 difficultés : débutant, avancé et expert. Mais nous pouvons également choisir si l’on veut que notre héros soit un phénix après une mort dans une bataille victorieuse. Là encore, 3 choix sont également disponibles, en faire un phénix (toujours), contrer l’IA (résurrection uniquement en combat auto) ou être partisan du ‘quand tu es mort tu es mort’ (jamais). Personnellement, j’aime les phénix. Un point intéressant également, le jeu permet de personnaliser notre commandant. Vous pourrez choisir sa race, sa technologie secrète, ses bonus, son apparence et pour finir son nom et son emblème.

Interface du jeu

L’interface reprend les éléments les plus importants pour votre partie. À savoir, les 5 quêtes sélectionnées en cours, le temps restant pour les réaliser, une barre de notification qui vous informe des événements les plus importants par exemple, la construction d’un bâtiment, un acte de guerre ou un recrutement. Évidemment une mini-map est également présente avec divers points d’intérêts liés aux quêtes.

Tout cela nous permet de nous concentrer sur l’objectif principal, la victoire ! Il y a plusieurs possibilités pour gagner une partie. Vous pouvez pour les puristes anéantir votre ennemie en le rasant de la carte. Mais sachez qu’il est possible de gagner par la conquête, il faudra donc conquérir la plus grande partie de la map et la tenir pendant plusieurs tours. Ou vous pouvez encore gagner par la recherche, avec une recherche de haut niveau qui permet de construire un bâtiment annonçant la victoire. Ou pour ceux qui aime comparer la grosseur vous pouvez gagner au score, celui qui possède le plus gros score à la fin du temps imparti gagne.

Il y a donc comme précisé, une partie de recherche. Elle vous consommera des ressources de recherche et prendra des tours pour chaque recherche. La recherche est divisée en deux parties, Sociale et Militaire. Le social représente les améliorations pour les colonies avec les doctrines (bonus hors combat) ou l’amélioration des bâtiments constructibles. La partie Militaire vous permettra de débloquer la possibilité d’avoir de nouvelles unités, mais également de débloquer des bonus en combat.

Au nom de l’Avant-garde, combattez !

Comme évoqué, les combats quant à eux se rapprochent du jeu XCOM & cie. Il y a cependant quelques différences, ce ne sont pas des carrés, mais des hexagones, et vous n’avez pas 2 points d’action mais 3 ! Quelques modifications donc, mais dans la globalité c’est la même chose, déplacement, tir, couverture, etc. Un point non présent dans XCOM & cie il me semble c’est le fait d’être pris de flan, si vous tirez de flan vous avez un bonus de dégât, c’est dans les deux sens par contre, alors positionnez-vous stratégiquement ! Les cartes de combat sont assez classiques avec quelques décors pour permettre les couvertures (ou les plaids, ok je sors). Je remonterais un point négatif par contre, l’IA peut camper par moment (même si elle est loin de vous et ne peut pas vous tirer dessus) et croyez-moi, elle le reste tant que vous bougez pas.

Un système d’expérience des unités est en place pour chaque victoire et nombre d’ennemis tués. Les niveaux permettent d’avoir des bonus. Et pour les héros, il permet des améliorations telles que le soin, des bonus de dégât pour lui ou l’escouade. Il est également possible de mettre des mods sur chaque unité. Ceux-ci sont assez variés, du bonus de dégât aux soins ou à la précision. Les mods peuvent être récupérés par la recherche ou alors en accomplissant des quêtes ou encore dans certaines zones.

Un autre point intéressant est le fait que l’on puisse faire combattre 3 armées lors d’un combat, une armée est composée de 6 unités maximum mais si vous combattez avec 3 armées contre 3 armées ennemies, cela représente 36 unités, ce qui fait du sacré monde au balcon ! Je fais mes combats principalement en manuel, cependant pour chaque combat vous pouvez les résoudre automatiquement, et l’IA fera la résolution à votre place. Je préfère toujours faire une sauvegarde rapide dans ce cas, car sur une résolution automatique à armée supérieure, l’IA a perdu ma bataille alors qu’en manuel je m’en suis sortie avec moins de 40% de perte. Enfin, une chose m’a surpris la première fois que je l’ai croisée : l’attaque de la nature. En effet il peut arriver qu’il y ait des évènements lors d’un combat qui par exemple transforme la carte en véritable brasier, ce qui a pour effet de brûler toutes les unités présents sur le champs de bataille. Car oui la nature est contre tout le monde.

Colonise moi, Oh grand Commandant !

Si vous connaissez la série de jeu Total War ou Civilization, vous ne serez pas trop perdu avec Age of Wonders: Planetfall. En effet, le principe reste le même, des colonies ou l’on peut recruter des unités. Mais l’on peut aussi construire des bâtiments qui permettent d’augmenter la production de ressources, la génération de nouveaux types d’unités, d’augmenter le bonheur, ou d’améliorer les annexes. Oui, vous avez bien lu, il faut garder le bonheur dans vos colonies sans quoi, elles se rebellent, occasionnant la perte des ressources voire pire… Il y a également ce que le jeu appelle des « secteurs annexes » aux colonies. Les secteurs permettent d’augmenter la production des ressources. Attention cependant, une colonie ne peut pas être adjacente à une autre. Réfléchissez un minimum aux positions que vous voulez, ou faites au feeling tous simplement, car il ne me semble pas qu’il y a de limite de colonies.

Il est également possible de faire une base avancée qui elle ne récupère pas de ressources supplémentaires, mais permet de faire un vrai blocage contre les troupes ennemies. Dans chaque zone il peut y avoir, ou non, des bâtiments souvent gardé par des troupes neutres qui permet d’avoir un bonus de production pour celui qui possède le secteur. Vous pouvez également trouver sur toute la carte des ressources disposées à même le sol qui ne demandent qu’à être récupérées. Pour finir, il reste des repères qui sont des bâtiments plus gros, mieux gardés et qui évidemment donnent de meilleures récompenses.

Et l’ami, quêtes moi ça !

Enfin, comme dans la plupart des jeux, il y a donc des quêtes principales et des quêtes secondaires. Les principales font avancer l’histoire et amènent à la victoire. Les secondaires quant à elles permettent principalement de récupérer des ressources, des armes, des troupes ou des mods. Elles sont récupérables auprès des autres factions si vous la jouez diplomatie ou alors vous en aurez qui viendront automatiquement en progressant dans l’histoire.

Conclusion

Pour conclure, le jeu est assez beau, et les combats sont bien animés. Le fait de pouvoir faire un jeu de stratégie en tour par tour comme Civilization sur console est un bon point, car tout le monde ne possède pas de PC. Cependant, on ressent quand même le fait que c’est un jeu fait pour un clavier et une souris. Les dialogues de l’histoire lors des campagnes sont … très basiques. Dès le didacticiel je l’ai ressentie, cet effet de « oh non pourquoi tu fais ça ? » – « Je suis le méchant je fais ce que jeu veux » – « Il faudra me passer sur le corps ». Bref vous voyez ce que je veux dire, si ce n’est pas le cas, jouez au jeu et vous comprendrez !


Test réalisé par Djpj57.

Critères d’accessibilité

Déficience Visuelle Déficience Auditive
✘ Taille d’interface personnalisable ✘ Sous-titres
  ✘ Identification de la personne qui parle

Conditions de test

Details TVFull HD Jeu fourni par l’éditeurOui
ConsoleXbox One Fat Temps passé sur le jeu15 heures
Niveau de difficultéFacile Jeu terminéPas encore
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