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Test – Cobra Kai : The Karate Kid Saga Continues – l’équilibre est la clef

La série Cobra Kai est l’exemple parfait d’un come-back réussi. Cette saga, débutée en 1984 par le film Karate Kid, nous contait la jeunesse de Daniel Larusso. Cet adolescent, en manque de repères, découvrait le karaté par le biais de son mentor, le maître Myagi. Film culte pour beaucoup, Karate Kid eu l’honneur de deux suites, ainsi qu’un remake en 2010, assez raté d’ailleurs. YouTube eu la très bonne idée de continuer la trilogie originale en 2019. Mais c’est bien grâce à son récent rachat par Netflix, que Cobra Kai s’est fait un nom. La particularité de cette série est non pas d’être simplement une suite aux films, mais d’inverser les points de vue. À l’origine, Daniel était présenté comme le héros, chahuté de toute part mais se relevant grâce aux arts martiaux.

De l’autre côté, Johnny Lawrence était l’antagoniste principal, le rival à stopper. Celui-ci était enseigné par un « Sensei » aux penchants violents, inculquant à ses élèves le karaté comme arme d’attaque. À l’inverse du maître Myagi qui voyait cet art martial comme un vecteur à utiliser en tant que pure défense. Dans la série Cobra Kai, Johnny tente de remonter la pente, tandis que Daniel a pris la « grosse tête », démontrant au passage que l’enseignement ne fait pas qui nous sommes, mais nous sert de guide. Le succès (mérité) étant au rendez-vous, quelle ne fut pas notre surprise de voir débarquer un jeu basé sur la série ! Cobra Kai : The Karate Kid Saga Continues est donc désormais disponible sur nos consoles. Jeu opportuniste ou réelle envie de bien faire ? Sans doute que l’œuvre elle-même se pose encore la question…

La karaté est dans le cœur, pas dans le poing

Cobra Kai : le jeu est un beat ’em up pur et dur. Vous me direz, vu le matériau d’origine, il était difficile de faire autrement. Mais il n’est pas évident d’arriver après un certain Streets of Rage 4, excellentissime volet de cette saga culte. Cela dit, les développeurs de chez Flux Game Studio ont visiblement mis du cœur à l’ouvrage, avec pas moins de 28 missions à se mettre sous la dent. Deux dojos seront disponibles dès le départ, le dojo Cobra Kai ou celui de Mr Myagi. Les fans de la série n’auront aucun mal à reconnaître leurs héros, dans une histoire par contre très classique. Celle-ci est représentée sous forme d’images fixes, soutenues par des dialogues en anglais. N’espérez pas revivre la trame de la série par contre. Il s’agit bien là d’une histoire originale, mettant en scène le même genre de thématiques entrevues dans le matériau de base.

Pas oublier le sens sur équilibre, très important

Jouable en solo ou à deux en co-op local, Cobra Kai vous proposera de contrôler jusqu’à quatre personnages. Tous issus de la série, ils seront interchangeables à la volée grâce à la croix directionnelle. Les attaques de base restent classiques dans le genre, avec les habituels coups faibles, forts, sauts et esquives. C’est notamment au niveau des attaques spéciales que le jeu se démarque. Quatre par personnage, plus un ultime, qui raye l’intégralité de l’écran. Chaque coup spécial devra être rechargé avant de le réutiliser, mais ne vous inquiétez pas, il n’en faut pas plus que quelques secondes. Les niveaux nous offrent le luxe de plusieurs dangers environnementaux. Une poubelle où y jeter son adversaire, des jukebox, des armes diverses… on ne sait plus où donner de la tête. Les ennemis, pour leur part, se révèlent être extrêmement variés. Chacun ayant leurs propres points faibles, qu’il faudra exploiter parfois méchamment encerclé… Et c’est là que le bât blesse, le jeu est difficile, voire très difficile.

Rien n’est plus stressant que de perdre à quelques mètres de la fin d’un niveau, et de tout devoir recommencer depuis le début. Cela ne serait pas un problème si ces derniers n’étaient pas aussi longs. Avec 10 à 20 minutes avant d’en voir le bout, les fans de Cobra Kai pourront parfois en avoir raz la casquette. Le jeu vous aide cependant. Chaque personnage que l’on dirige possède sa propre barre de vie, si l’un d’entre eux passe à trépas, les autres pourront continuer le combat. Les coups adverses peuvent être bloqués, vous gratifiant d’un peu de vie supplémentaire au passage. De la nourriture pourra également être dénichée au coin d’une rue, ou encore des kimonos et ceintures d’attributs, mais la différence en jeu reste, franchement, à peine perceptible. Lorsque les adversaires vous assènent un coup imparable, ils sont représentés en rouge. Mais lorsque vous êtes entouré de cinq ou six ennemis, proposant tous une approche différente, notre barre de vie descendra à une vitesse vertigineuse… Les combos disponibles sont nombreux, pouvant au passage, réveiller un membre défunt, mais ils se révèlent si durs à accomplir, que la chance devra être de votre côté. Au début, on s’en sort, surtout avec une équipe de quatre. Mais la longueur des niveaux, avec de plus en plus d’adversaires coriaces, transformera l’expérience en pur test d’endurance.

La douleur n’existe pas, dans ce dojo

Vous pourrez, entre deux crises de nerfs, refaire les niveaux, récolter des « collectibles » en refaisant ceux terminés, ou visiter le dojo. Véritable hub central, ce lieu permettra d’y relever des challenges, pour gagner en puissance ou améliorer ses personnages. Grâce aux pièces récoltées sur chaque adversaire vaincu, vous pourrez les dépenser en nouveaux coups spéciaux ou gain permanents d’attributs. Selon ce que vous choisirez, il vous sera possible de soit améliorer les compétences d’un individu en particulier, soit le groupe tout entier. Le dojo sera également le lieu à visiter pour admirer les trésors trouvés en mission, pas terribles mais qui ont le mérite de contenir des références aux films originaux.

Lustrer, frotter

D’un point de vue visuel, Cobra Kai a choisi le style cartoon. Ce n’est pas moche, mais loin d’être au niveau d’un jeu paru en 2020. Les animations par exemple auraient vraiment pû bénéficier de quelques détails supplémentaires, car elles paraissent parfois hachurées, voire bâclées. Les décors pour leur part, sont relativement variés. Proposant des rues (à se coltiner entre chaque niveau principal) ou plusieurs séquences en intérieurs, dans le genre prescrit ici, rien de choquant. La musique est par contre véritablement générique. Du rock de basse-cour qui n’aide pas franchement à s’immerger dans le monde de l’œuvre originale. D’accord, elle se prête au genre, et la série ne présente pas un visuel remarquable, mais un travail d’ambiance aurait été grandement appréciable.

Haï, tu avais chance gagner

Cobra Kai : The Karate Kid Saga Continues n’est pas un mauvais jeu. Il peut même être assez fun par moments. On sent que les développeurs ont voulu bien faire, même trop bien faire. Voyez-le comme une vision du beat ’em up en 2020, avec sa tonne de variables et son contenu massif. Mais là, vraiment, il y en a trop ! Trop de coups, trop d’ennemis, trop difficile, trop cher et des niveaux trop longs. À contrario, le jeu n’en fait pas assez dans sa présentation et dans ses niveaux de difficulté, avec un seul au programme. Il plaira à un certain public, si tant soit peu qu’il accepte ses gros problèmes d’équilibrage…

Critères d’accessibilité

  Déficience Visuelle   Déficience Auditive
Contraste élevé (réticule de visée) Sous-titres avec indications d’ambiance
  Taille couleur de police  Identification de la personne qui parle
  Marquage des ennemis  Police personnalisable
  Interface personnalisable  Couleur de police personnalisable
  Couleur minicarte personnalisable  Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
  Option daltonisme  Sons ambiants signalés (informe sur présence)
  Option Text to speech  
  Ralentissement du jeu  

Conditions de test

  Caractéristiques TV4K HDR OLED   Jeu fourni par l’éditeurOui
  ConsoleXbox One X   Temps passé sur le jeu5 heures
  Niveau de difficultéNormal   Jeu terminéNon
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