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Test – Street Fighter 6, une énorme claque, rien de moins

Audacieux dans sa proposition, nerveux dans son gameplay et libérant dès le premier jour un contenu gargantuesque, Street Fighter 6 est aux antipodes de son prédécesseur. En offrant une accessibilité jamais vue dans la série couplée à un roster très varié, Street Fighter 6 signe le grand retour de Capcom sur le devant de la scène.

Note du testeur : Ayant reçu les clés de tests tardivement et n’étant pas en position de pouvoir allouer au jeu le temps qu’il mérite, ce test n’abordera pas en détails les techniques de combat avancées proposées dans cet épisode. Ne m’estimant de toute façon pas suffisamment expert en la matière pour détailler ces éléments, autant s’abstenir d’essayer.

Capcom a retenu la leçon et corrige le tir

Après un Street Fighter 4 mémorable et un Street Fighter 5 au contenu famélique à sa sortie et totalement absent des consoles Xbox, voici donc venir le retour de la licence de V.S. Fighting la plus connue qui existe sur nos machines. Et il y met les formes le bougre ! Trois modes de jeu très distincts vous attendent dans Street Fighter 6 et si le titre ne propose « que » 18 personnages jouables dans l’immédiat, ceux-ci sont tous très différents et d’autres sont d’ores-et-déjà annoncés. Capcom vise également à attirer avec cet épisode de nouveaux joueurs vers la licence grâce à plusieurs modes de commandes différents à destination des puristes comme des néophytes. Avec tout ça, il y a déjà largement de quoi s’occuper. On y reviendra…

Le gameplay a subi lui aussi une refonte partielle, nouvel épisode oblige. Dites au revoir aux jauges EX et souhaitez la bienvenue au « Drive ». Cette nouvelle jauge segmentée en 6 parties sous votre barre de PV vous permettra de déclencher des attaques dévastatrices, d’encaisser des coups sans que ceux-ci ne vous arrêtent voir même de parer ceux de votre assaillant. Technique offensive et défensive, la jauge Drive est toutefois à utiliser avec précaution. Même si elle remplit automatiquement, la vider complètement vous laissera vulnérable temporairement. Attention à vous ! Accompagné de superbes effets colorés rappelant des tags de peinture parfaitement raccords avec l’ambiance urbaine de cet épisode, le Drive dynamise le gameplay du jeu en le rendant plus agressif et donc, plus spectaculaire.

Techniquement, le RE Engine fait des merveilles. Les graphismes sont magnifiques et excellement bien animés… sauf en mode World Tour. Très à l’aise en 1v1, le moteur montre clairement ses limites en monde ouvert (semi ouvert plutôt) mais si l’aventure parvient à vous happer, vous devriez arriver à lui pardonner. Par contre dans les modes Battle Hub et Fighting Ground, rien à redire, c’est beau, fluide, chaque niveau regorge de détails et l’ensemble flattera votre rétine comme jamais dans la série.

Du classique et des nouveautés avec le Fighting Ground

Il s’agit de la partie la plus proche de ce qu’on pouvait retrouver dans les précédents volets. Ce Fighting Ground recèle de nombreux modes auxquels vous pourrez vous essayer à loisirs. On retrouve pêle-mêle les archi-classiques modes Arcade, Versus, En ligne et finalement le module d’entrainement, passage obligé pour tout débutants afin de maitriser un minimum le jeu avant de se lancer. À noter que tous les didacticiels sont très bien réalisés et progressifs juste ce qu’il faut avec plusieurs niveaux de maitrises.

Toutefois, mon petit plaisir perso dans le Fighting Ground se cache dans un tout nouveau mode baptisé « Combat Extrême ». Extravagant et très éloigné d’un versus conventionnel, le combat extrême répond à des règles particulières et surtout vous handicapera d’obstacles singuliers propres à méchamment vous ralentir. Des bombes, des taureaux en furie qui traversent l’écran, des drones qu’il vous faudra détruire… ce n’est qu’un bref aperçu de ce qui vous attend dans ce mode original et très fun.

Le Battle Hub, une salle d’arcade parfaite

L’ambiance des salles d’arcade, ça me manque. Inutile de vous dire que j’étais aux anges en découvrant le Battle Hub. Comme à l’époque ! On déambule, on jette un œil par dessus l’épaule des joueurs pour voir la partie en cours (bascule en mode spectateur) et on se pose comme compétiteur suivant. Et rien ne vous empêche de prendre place à une autre borne et d’attendre un candidat. Simple et carrément efficace!

Si jamais vous ne trouviez pas chaussure à votre pied ou si au contraire vous veniez de vous prendre une méchante dérouillée, rassurez-vous, Capcom à pensé à vous. Afin de vous détendre, une aile de la salle est réservée à des vieux titres mythiques du studio. J’avoue avoir passé quelques dizaines de minutes sur Final Fight, ma borne favorite ever. L’émulation est excellente et l’ensemble est directement jouable sans le moindre temps d’attente. Il n’en fallait pas plus pour m’éloigner du test d’origine avant que je ne reprenne mes esprits et ne me dirige vers le dernier sommet du triangle incarné par Street Fighter 6 en quittant la salle à regret.

Explorez Metro City dans World Tour

Autant être clair tout de suite, je n’ai que moyennement apprécié le mode World Tour. Surement parce que je n’en suis pas la cible. Censé visiblement servir de premier pas dans l’univers de Street Fighter aux novices en proposant un genre de mode Carrière, World Tour vous permettra d’évoluer dans Metro City en tant que disciple de Luke, le nouveau favori de Capcom. L’idée c’est de faire progresser votre personnage en accomplissant des missions diverses, en affrontant des ennemis et en découvrant de nouvelles techniques de combat auprès des « vrais » personnages du jeu. À défaut de les incarner, vous les rencontrerez et apprendrez d’eux.

En mixant leurs styles de combat via un arbre de compétence, vous deviendrez vite un combattant redoutable mais il y a toujours une chose à faire dans Metro City, alors dégainez votre smartphone afin de dénicher votre prochaine mission. Et il n’y a pas que votre style de combat qu’il faudra soigner mais aussi votre style vestimentaire grâce aux nombreuses boutiques disponibles dans les quartiers interconnectés de la ville.

Néanmoins, l’expérience à mi-chemin entre du V.S.Fighting et du Beat’ ‘Em All par moment n’arrive pas à me convaincre. Les missions sont vites redondantes, le scénario minimaliste et le moteur RE Engine n’est pas au sommet de sa forme en open-world, à commencer par la modélisation des PNJ très simpliste. De surcroît, l’aspect grind/cosmétique est à des années-lumière de ce que je recherche dans un Street Fighter. Il est d’ailleurs très probable que les puristes du jeu n’y mettront jamais un orteil. Si ce segment particulier de l’expérience proposée par Street Fighter 6 plaira certainement à beaucoup, ce n’est pas mon cas mais notez bien que c’est très subjectif. Toutefois le mode World Tour incarne parfaitement la volonté de Capcom de renouveler la série et d’expérimenter de nouvelles voies en se montrant audacieux et ça, c’est une excellente chose.

Un contenu immense et accessible à tous

Difficile de prendre Street Fighter 6 en défaut en ce qui concerne l’accessibilité et le contenu. Rien qu’avec le jeu de base, vous en aurez pour des dizaines et des dizaines d’heures avant d’en faire le tour et ce, quel que soit votre niveau. Les différentes options de commandes pour permettre aux néophytes ou au plus jeunes de découvrir la série sont louables et fonctionnent très bien sans pour autant pénaliser les joueurs plus aguerris grâce à un équilibrage parfaitement ajusté.

Avec ses trois modes offrant des sensations et des défis très différents, un roster varié, les combats Extrême, l’arrivée de la jauge Drive dynamisant beaucoup les affrontements ou les mini-jeux du mode World Tour, Street Fighter 6 signe le grand retour de Capcom sur le devant de la scène. Si l’on attend forcément la réponse de Bandai Namco avec Tekken 8 toujours prévu pour cette année, nul doute que pour venir chercher Street Fighter 6, il va falloir faire fort. Très très fort… FIGHT !

J’ai apprécié :

  • Un gameplay parfait et accessible à tous
  • Un roster équilibré et très varié
  • Des graphismes magnifiques
  • V’là le contenu au lancement !

J’ai moins aimé :

  • Un mode World Tour sans grand intérêt pour moi et techniquement à revoir
  • Le scénario minimaliste du mode arcade, dommage
  • Quelques persos iconiques manquent au roster (ça sera vite corrigé…via DLC)

Critères d’accessibilité :

  Déficience Visuelle   Déficience Auditive
✘ Contraste élevé (réticule de visée) ✘ Sous-titres avec indications d’ambiance
✘ Taille couleur de police ✅ Identification de la personne qui parle
✘ Marquage des ennemis ✘ Police personnalisable
✅ Interface personnalisable ✘ Couleur de police personnalisable
✘ Couleur minicarte personnalisable ✘ Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
✘ Option daltonisme ✘ Sons ambiants signalés (informe sur présence)
✘ Option Text to speech  
✘ Ralentissement du jeu  

Conditions de test :

  Détails TV4K   Jeu fourni par l’éditeurOui
  ConsoleXbox Series X   Temps passé sur le jeu14 heures
  Niveau de difficultéNormal   Jeu terminéImpossible de finir un V.S. Fighting
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