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Test – The Story Goes On, Aiden et l’épouvantail

C’est armé de votre seule épée et d’un grappin, mais guidé par un épouvantail malicieux que vous entrez dans le monde de The Story Goes On, celui d’un auteur dérangé qui a décidé de remettre en question sont travail de toute une vie (ou comment trouver un pitch narratif à un jeu quand on n’y avait pas pensé en le créant !) La mort étant ce qu’elle est, c’est un éternel recommencement qui vous attend à chaque fois que vous casserez votre pipe, pour le meilleur ou pour le pire ?

Pan dans l’Aiden !

Dungeon crawler aux accents de Hack’n Slash teinté au Rogue like, la progression à l’intérieur d’un des cinq niveaux se fait via des salles générées à la volée, vider celles-ci des ennemis qu’elles contiennent ouvrira alors les passages vers les salles attenantes. Ne vous restera alors plus qu’à trouver la clef qui ouvre la chambre du boss de fin de niveau. Cette clef sera lâchée au hasard par les monstres que vous rencontrerez, ils lâcheront également des pièces d’or afin de légitimer l’idée de devoir écourter leur vie de manière un peu précoce.

J’item, moi non plus

Durant votre pèlerinage, vous tomberez parfois sur des objets qui vous rendront la tâche plus facile, comme un oiseau cardinal qui viendra picorer la tête des ennemis, un lapin de Caerbannog qui viendra croquer les méchants qui s’aventureront trop prêt (à défaut de pouvoir être détruit par une sainte grenade à main) la plupart de ces items (une cinquantaine en tout) sont cumulables. Je dois dire qu’une de mes dernières parties a été fortement compromise tant j’avais de petits copains qui, censés m’aider, s’amusaient à compromettre totalement la lisibilité à l’écran ! Vous trouverez également des clefs permettant l’ouverture des coffres disséminés ça et là, ainsi que des cœurs vous permettant de regonfler les six demi-cœurs de votre barre de vie (non extensible)

La différence entre un chameau et The Story Goes On ? Une dizaine de boss

Les ennemis seront plutôt variés et en général propres au niveau que vous serez en train de traverser. Les patterns de ceux-ci sont plutôt faciles à mémoriser, il en va de même pour les nombreux boss de fin de niveau qui sont plutôt sympathiques et inventifs même s’ils ne présentent pas un challenge très important. On peut d’ailleurs dire ça du jeu entier qui n’est pas ce que l’on peut appeler difficile, sauf exception peut-être du tout dernier boss fight qui a fait passer mon nombre de morts de 10 à 105.

Sans cesse sur le métier remet ton ouvrage

À chaque fin de niveau, vous aurez la possibilité de dépenser l’argent amassé auprès de l’épouvantail qui vous proposera trois items au hasard ainsi que la possibilité de vous laisser tenter par la chance avec une carte joker qui vous donnera un bonus ou un malus à chaque fois qu’elle sera activée, tout ceci contre monnaie sonnante et trébuchante. Vos statistiques sont d’ailleurs représentées sur votre feuille de personnage sous forme de capacité d’attaque et de vitesse entre autres.

La petite subtilité qui fait que l’on continuera à jouer à The Story Goes On vient du fait que certains événements n’apparaîtront qu’à un certain moment de votre parcours. Vous aurez alors à faire à vos premiers donjons qui sont au nombre de cinq. Leurs entrées se présentant bien souvent sous la forme d’un puzzle basé sur l’observation, ils sont en général bien plus réussis, intéressants et variés que le monde extérieur. Réussir à sortir vivant de ceux-ci verra votre terrain de jeu se modifier légèrement par l’apparition de nouveaux ennemis et de nouvelles salles particulières, aidant le jeu à rompre avec une certaine monotonie qui pourrait s’installer au fur et à mesure de vos runs successifs.

Parlons également d’un aspect appréciable, mais pas assez mis en avant : celui des trois personnages supplémentaires que vous pourrez débloquer en étant, là encore, un minimum observateur. Ceux-ci vous permettront d’aborder le jeu d’une manière un peu différente, grâce à des capacités et des armes de bases différentes.

T’as de beaux bleus tu sais !

Entièrement réalisé dans une 2D plutôt simpliste, le jeu se laisse regarder, mais ne flatte pas forcément la rétine. Quelques idées de game design ici est là viendront titiller la fibre artistique des plus sensibles d’entre nous, mais ne vous attendez pas à une avalanche d’effets spéciaux, le côté pratique de la chose c’est que celui-ci est lisible presque tout le temps. Les univers proposés — le désert, le cimetière, la forêt, le monde de glace et la clairière enchantée — sont sans doute un peu trop classiques, et on regrettera que ceux qui se passent de nuit soient si sombres, on tâtonnera alors en faisant des aller et retour sur la carte du monde pour trouver son chemin.

Le jeu ne brille pas non plus par son environnement sonore, sauf quelques moments bien précis, les musiques sont plutôt neutres et sans réel panache. Elles ne resteront en tout cas pas dans nos esprits très longtemps.

L’histoire continue (parfois plus que de raison)

8 heures après avoir commencé le jeu (dont 3 à essayer de vaincre le boss de fin !) je dois dire que je reste sur une impression mitigée, d’un côté The Story Goes On est un jeu simple pour ne pas dire simpliste qui aura tendance à vite s’essouffler à cause d’une répétitivité qui s’installera bien vite. Puis viendra alors la petite variation sympa qui vous ferait presque penser à un coup de génie et qui vous maintiendra jusqu’à un épilogue un poil longuet. Un jeu moyen au final, mais qui a le charme discret d’un pot cassé qu’on a réparé, qui souffrira forcement de la comparaison avec les cadors du genre (The Binding of Isaac par exemple), mais qui n’a pas la prétention d’essayer de trop y ressembler.

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