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Test – Xenon Racer, Ridge Racer peut dormir tranquille

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Les jeux de courses arcade sont un genre sous représenté aujourd’hui. Rares sont en effet les titres qui procurent des sensations pures comme Ridge Racer ou Scud Race à leur époque. En réalité, depuis Burnout Paradise ou Split/Second sur Xbox 360, aucun titre n’a su enthousiasmer les foules. Il faut dire que l’arrivée de titres comme Forza Horizon a tout simplement redéfini l’attente autour des jeux de caisses et l’arcade n’a plus le même sex-appeal auprès des joueurs. Cependant, conscients de la place à prendre, certains titres tentent leur chance et espèrent devenir une nouvelle référence en la matière. Xenon Racer en fait partie et débarque donc sur Xbox plein d’ambition et de promesses.

2030 : la mort du style

Comme de nombreux jeux d’arcade Xenon Racer nous emmène dans le futur. Nous sommes en 2030 et les voitures volantes sont devenues une réalité. L’attrait pour les véhicules terrestre n’est clairement plus le même mais une dernière tentative pour séduire le public est lancée. Il s’agit bien évidemment du championnat Xenon Racer qui mettra en valeur des voitures traditionnelles mais propulsées par une technologie du futur : le gaz Xenon.

Alors bien évidemment, quand je parle de voitures traditionnelles en 2030, ce n’est pas exactement aux véhicules d’aujourd’hui que je fais référence. Ne vous attendez pas à trouver ici des modèles connus, toutes les caisses du jeu sont en effet des créations originales. Certaines ont bien des inspirations en provenance d’Aston Martin ou de Ferrari mais leur carrosserie est suffisamment unique pour ne pas risquer de procès, je vous rassure.

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Ou pas d’ailleurs ! N’est pas Bertone, Pininfarina ou Zagato qui veut et certains modèles proposés ici ne sont pas des plus sexy. A mi-chemin entre protos et véhicules en provenance des 24H du Mans, le résultat est en effet des plus mitigés concernant le style. Si quelques caisses ont bonne allure, il est clair que la direction artistique manque de génie, reste très moyenne et n’excitera pas plus que cela les amateurs de jolies courbes. Dommage, car quelques éléments sont bien pensés, comme par exemple la « transformation » du véhicule en course, mais l’ensemble ne fait guère rêver.

Xenon Racer en mode Ligue des Champions

Alors bon, vous me direz que les goûts et les couleurs, ça va, ça vient et que c’est très subjectif. Vous n’avez clairement pas tort alors laissons de côté le look des voitures pour passer au cœur de notre sujet : la course ! Projeté dans le cockpit de votre Xenon Car, vous n’aurez probablement qu’une seule envie, vous lancer dans le cœur du jeu qu’est le Championnat.

Après une courte vidéo d’introduction vous pourrez donc commencer un tutoriel qui vous expliquera les bases du pilotage. Une fois cela fait, vous accéderez à 5 ligues proposant chacune différentes compétitions. Attention néanmoins, Xenon Racer fonctionne par un système de déblocage des plus archaïques. Toutes les ligues ne sont pas accessibles et vous devrez nécessairement remporter une compétition pour débloquer la suivante. Une progression par étape qui guide très précisément le joueur, au risque de le lasser lorsque les épreuves se répètent. Car dites-le vous, au début, vous aurez probablement du mal à maîtriser vos bolides.

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Classique au possible, Xenon Racer bénéficie d’un gameplay accessible mais exigeant où le drift est roi. En piste, tous les virages se négocieront en effet en dérive afin de conserver une vitesse satisfaisante et pour recharger votre gaz Xenon. Pour ce faire, lâcher l’accélérateur et le réenclencher une fois le virage amorcer sera votre premier réflexe mais bien vite vous découvrirez que le frein à main est votre plus grand allié.

Booste-toi de là

En effet, sur des parcours sinueux, il sera primordial d’éviter tant que possible tout contact avec les barrières latérales. Celles-ci vous ralentiront à l’extrême et mettront de plus à rude épreuve votre carrosserie. Votre voiture n’est pas indestructible et une jauge vous avertira de son niveau de « santé ». D’ailleurs, si trop de dégâts étaient encaissés, la destruction du véhicule serait inévitable.  Cela étant, le jeu vous fera, le cas échéant, simplement réapparaître au milieu de la piste avec un véhicule neuf. Une situation qui vous fera perdre du temps ou quelques places mais qui ne vous empêchera probablement pas de remporter la victoire.

Pour éviter d’exploser votre véhicule, vous aurez donc à jouer avec le frein à main. Ce dernier vous permettra de toujours rester sur la piste et de dompter tous les virages qui se présenteront à vous. Mieux encore, il engrangera un maximum de Gaz Xenon que vous pourrez utiliser comme un boost salutaire une fois la piste dégagée. On regrettera néanmoins que charger vos 3 jauges de boost ne vous apporte pas la possibilité de les déclencher toutes d’un coup pour en prolonger l’effet.

Se tourner les pouces

Une fois cette phase d’apprentissage réalisée et la maîtrise du frein à main acquise, l’intelligence artificielle ne vous opposera plus aucun challenge. Et alors que sur les premières pistes il peut être facile de trouver nos adversaires bien trop performants, la découverte du frein à main change complètement la donne. Problème, dans les deux cas les résultats en course sont bien trop déséquilibrés ! Xenon Racer peut en effet se montrer particulièrement frustrant pour qui se limiterait au jeu avec l’accélérateur, laissant les autres voitures prendre une avance considérable, mais également particulièrement facile pour ceux qui manient le freinage correctement, les installant en première position de la course au bout de quelques virages seulement.

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Ce problème d’équilibre au niveau de la conduite est d’ailleurs renforcé par les caractéristiques des véhicules. En effet, si vous démarrez avec un véhicule de base, vous obtiendrez bien vite de nouveaux bolides au fur et à mesure de vos victoires. Ceux-ci sont relativement peu nombreux mais présentent surtout de sérieux déficits de vitesse ou de maniabilité pour certain. Au final, une fois que vous aurez trouvé votre véhicule idéal (probablement le même pour tous les joueurs !), vous ne le lâcherez plus et roulerez sur la concurrence le long de circuits bien peu inspirés. Résultat ? Au bout de 2h de jeu, l’ennui pointe le bout de son nez.

Un tout petit tour du monde

Pour atteindre la phase finale du championnat, comptez entre 2 et 4h selon votre niveau de performances. Une fois ce mode plié, vous pourrez vous diriger vers le mode Multi-joueurs ou le mode Edge. Malheureusement, le mode multi en ligne est d’ores et déjà désert et le mode local pique les yeux. En split screen, l’aliasing est présent partout à tel point qu’il devient difficile de lire le tracé de la route. Impossible donc de jouer correctement si vous ne connaissez pas déjà un minimum les circuits, ce qui réduit le nombre de potes avec qui vous pourrez jouer.

Du côté du mode Edge, il s’agit en fait d’un mode regroupant le Time Attack et autres déclinaisons des courses classiques. Des médailles sont bien proposées ici mais le challenge n’est pas nécessairement des plus ardus ni des plus fun. D’autant que le nombre de pistes est restreint dans Xenon Racer : 7 villes du monde pour une à 3 pistes max par région. Finalement, seuls les complétionnistes auront le courage de tout faire et finir d’autant que ce ne sont pas les sensations qui vous inciteront à relancer le jeu.

Ça cale pour Xenon Racer

Au-delà de toute considération technique, les jeux de courses arcades doivent avant tout procurer des sensations folles. Des sensations de vitesses bien sûr mais également laisser croire que nous sommes des pilotes incroyables aux capacités géniales. Il faut du rythme, de la tension, savoir que tout instant peut être fatal à notre classement mais que tout est toujours possible. L’arcade c’est une alchimie entre une conduite ultra nerveuse, de la vitesse toujours plus impressionnante et une compétition acharnée. Le cœur même de l’arcade doit être l’adrénaline ! Une adrénaline définitivement absente de Xenon Racer qui, malheureusement, accumule bien trop de limites. Entre gameplay déséquilibré, sensation de vitesse présente uniquement en vue au sol et compétition inexistante les premières courses passées, le titre ne parvient jamais à nous happer.

Lorsque l’on joue à Xenon Racer, le sentiment de jouer à un jeu indépendant est fort. Que ce soit la réalisation, le gameplay, les modes de jeu où encore les musiques, tout semble assez limité et issu d’un studio composé de quelques personnes qui souhaitent remettre l’arcade au centre des attentions. Le titre présente bien quelques qualités et on arrive même à s’amuser par moment. Vendu 20€ j’aurais probablement pu vous le conseiller afin de reprendre un shoot de drift et de turbo entre 2 gros titres. Mais vendu 50 à 60€, Xenon Racer ne propose pas suffisamment pas d’arguments pour les justifier. Dommage, il est temps qu’un successeur aux Wipeout, Burnout et autres Ridge Racer puisse se présenter sur nos consoles.


Critères d’accessibilité

  Déficience Visuelle   Déficience Auditive
Contraste élevé (réticule de visée)  Sous-titres avec indications d’ambiance
Taille couleur de police  Identification de la personne qui parle
Marquage des ennemis  Police personnalisable
Interface personnalisable  Couleur de police personnalisable
Couleur minicarte personnalisable  Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
Option daltonisme  Sons ambiants signalés (informe sur présence)
Option Text to speech  
Ralentissement du jeu  

Conditions de test

  Caractéristiques TV4K   Jeu fourni par l’éditeuroui
  ConsoleXbox One X   Temps passé sur le jeu4 heures
  Niveau de difficultéUnique   Jeu terminéoui
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