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Preview – The Chant, essayé à la Gamescom et déjà adopté

Plaion nous a gentiment convié à tester The Chant lors de la Gamescom 2022. Autant vous dire que les jeux d’horreur, c’est quelque chose d’assez difficile à essayer. D’une part, faut aimer le genre et d’autre part, il faut un environnement adapté. Cependant, toutes les conditions étaient réunies pour ça.

The Chant, une histoire intrigante

Cet opus se déroule lors d’une retraite spirituelle sur une île isolée, vous devez tenter de survivre face à de nombreux obstacles qui se déchaînent après qu’un rituel chamanique ait mal tourné. Ce dernier ouvrant un portail vers une dimension de cauchemar appelée The Gloom. Cette dimension se nourrit d’énergie négative et commence à vous rendre fous, vous et les autres membres du groupe. Il s’attaque d’ailleurs à vos propres anxiétés et peurs, et se manifeste sous la forme de créatures interdimensionnelles. Le titre vous entraîne finalement dans un voyage d’horreur psychédélique comme vous n’en avez jamais connu auparavant.

La première chose qui frappe lorsqu’on joue à la démo, c’est les détails apportés aux graphismes. Les personnages sont plutôt réalistes, et les visages fourmillent de détails. On sent l’angoisse, la peur, la rage qui anime les quelques protagonistes qu’on a vus à l’écran. De plus, les décors proposent plein de petits recoins avec des secrets au bout. L’ambiance globale du soft ressemble aux premiers Resident Evil avec son côté angoissant. Néanmoins, ici, notre protagoniste sait courir et enjamber des fenêtres, ça vous sera fort utile.


Des puzzles, des énigmes, c’est un escape game ?

Dans la démo on incarne Jess. Cette jeune femme part à la recherche de son ami devenu complètement fou. Pour cela, elle doit résoudre quelques énigmes en assemblant des objets collectés ci et là. Cependant, sa route sera parsemée d’embûches. En effet, des créatures viennent l’enquiquiner, et il est de son devoir de les anéantir. Sauf que Jess n’est pas une guerrière, c’est une chamane. Par conséquent, elle a pour seules armes des buissons de sauge fumants et des branches enflammées qu’elle peut confectionner avec les quelques brindilles récoltées auparavant. Vous pourrez également fabriquer des pièges avec du sel récolté en fouillant un peu partout.

Le jeu propose des énigmes simples. En effet, un cadenas en forme de cœur verrouille une porte. Pour l’ouvrir il vous faudra ? Une clef en forme de cœur bien sûr. Une porte avec une forme géométrique bloque votre progression ? Assemblez un cube et un triangle trouvés dans des lieux insolites, et vous pourrez ainsi progresser. Cela vous paraît peut-être incohérent, mais dans le monde de The Chant, ça ne l’est pas. Je vous rappelle qu’un portail interdimensionnel est ouvert et que vous naviguez dans deux mondes se chevauchant.

Côté gameplay, le jeu vous impose de gérer trois jauges. L’une, facile à appréhender est la vie. La seconde est la santé mentale, plus vous trainez dans le brouillard, plus la jauge s’amenuise. Il en est de même si vous vous battez contre des monstres. Néanmoins, cette dernière peut remonter grâce au Yoga. Il faudra faire attention à ne pas la faire tomber à zéro car sinon Jess ne sera plus du tout en mesure de se battre et ce sera la crise de panique. En même temps, vous devez prendre soin de votre force spirituelle. En effet,  cette troisième barre peut améliorer votre psyché et servir de ressource pour des compétences particulières.

Conclusion, on en redemande !

C’est le premier jeu du studio de Brass Token et il promet déjà d’être fantastique pour peu que vous aimez le genre. Le personnage principal est facilement contrôlable, on sent Jess vulnérable mais elle sait courir. Ce qui est plutôt rare dans les jeux d’horreurs. Les énigmes sont instinctives et la combinaison d’objet et le crafting se fait de manière naturelle. Pour finir, la pâte graphique mélangeant Resident Evil et Life is Strange est clairement une bonne idée. Pour ma part, j’ai hâte de voir la version finale. D’ailleurs, dans la démo, il n’y a eu aucun jumpscare. Enfin, dernière chose positive à mentionner, l’horreur est habilement accompagnée par une ambiance sonore réussie.

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