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Test – Dead Island 2, indiZpensable et irréZistible

Dead-island-2-header

Dead Island 2 a dû être un cauchemar à développer. A jouer, il s’avère être un doux rêve pour tout amatueur de zombies. Techniquement convaincant, généreux en contenu, qu’il est bon de se balader à Los Angeles, terrain de jeu un peu “carte postale” tellement plaisant en version agonisante. Au final, ce second opus ne nous raconte pas grand chose à part un petit scénario de joyeuse série B décomplexée. Le tout avec des PNJ caricaturaux ainsi que des missions se résumant à se faire balader comme une andouille sous le soleil de la Cité des Anges et tuer des zombies encore et encore. Mais là où réside la grande force de Dead Island 2 est de faire de son expérience manette en main une sorte de variation parodique californienne, grandiloquente et géante des films de Romero, qui hante ce jeu de bout en bout, avec en point d’orgue des combats d’une férocité et d’une brutalité sidérantes. Quels frissons de voir les corps des zombies se décomposer sous les coups de marteaux. Enthousiasmant. Jouissif. INCONTOURNABLE !

Note du rédacteur : joué uniquement en solo. De plus, j’ai opté pour Jacob comme personnage parmi les 6 disponibles. Aussi, dans ce test, j’utiliserai souvent « Jacob » pour désigner le protagoniste principal.

Home sweet home

Je ne vais pas revenir sur le développement de Dead Island 2. Dire qu’il a été chaotique serait un doux euphémisme. Je dois avouer que j’appréhendais de me lancer. J’avais deux craintes. La première, c’est que cette suite tant attendue soit techniquement un jeu zombie, traînant lamentablement sa misère et sa décrépitude. Rassurez-vous, il n’en est rien. Mais alors rien du tout. J’y reviens par la suite. La seconde, avec autant d’années de développement, autant de personnes/studios impliqués successivement, autant d’acharnement, c’est que Dead Island 2 ressemble au monstre de Frankenstein. Soit un titre fait de bric et de broc, tenant debout bon an mal an, pas forcément cohérent et au final, se dire “oui, il vit” mais dans quel état… Et bien, chers amis pourfendeurs de Z, cela tient du miracle, une véritable anomalie, cette suite échappe à la malédiction des arlésiennes moisies du JV. Après avoir passé une trentaine d’heures dessus et l’avoir terminé, je peux vous dire que Dead Island 2 est le rêve de tout amateur de morts-vivants.

Changement de décor radical, c’est dans la jungle urbaine que cet épisode se déroule, à Los Angeles mesdames et messieurs ! LA ville mythique du divertissement et du spectacle globalisé. Bizarrement, peu de jeux vidéo s’y déroulent… Et on assiste à un renversement dans Dead Island 2 car Los Angeles ne sera plus une fabrique de divertissement : elle sera le spectacle lui-même. Dans ce FPS en monde semi-ouvert, notre héros, à choisir parmi six avatars prédéfinis, traversera dix quartiers parmi les plus iconiques, comme Venice Beach, Hollywood Boulevard ou les studios de cinéma, sans oublier Bel Air et bien d’autres endroits où il fait bon massacrer du zombie. Je ne suis jamais allé à Los Angeles, mais pendant les heures passées à explorer, compléter des missions principales et secondaires, j’y étais. Avec une maniabilité et une ergonomie parfaites, j’étais même chez moi. En pleine apocalypse zombie, sous un soleil de carte postale, les hurlements des zombies dans la ruelle à côté, je n’aurais voulu être ailleurs pour rien au monde. Home sweet home.

Partant pour une balade à L.A. ? Hell Yeah !

Dead Island 2 n’a pas grand chose à raconter, surtout pas avec ses PNJ caricaturaux. En a-t-il la prétention ? Je ne crois pas. Son but semble être de nous amuser encore et encore et il y parvient sans aucun doute possible. Se déroule une histoire (re)cousue de fil blanc mais ce n’est pas un mal. Car tout est un joyeux prétexte à aller se balader dans une L.A. de carte postal-ocalypse et défourailler du zombie par paquet. Pour ma première partie, j’ai choisi Jacob, le jeune homme que l’on voit sur la jaquette. Et je dois dire que ce fantasque dandy a été un compagnon idéal. Je m’explique. Le gars se fait mordre et s’avère être immunisé et je dois dire qu’il le prend super bien ! Mieux, cela l’amuse carrément. J’en suis même arrivé à la conclusion que Jacob s’imagine se démener comme s’il était dans un jeu vidéo avec des zombies, avec le détachement et la délectation de circonstance. Sa manière désinvolte et drôle d’enchaîner les répliques légères et facétieuses avec les PNJ sont une manifestation qu’il se sent dans un jeu. Bon, Dead Island 2 ne brise jamais le 4ème mur, il ne va pas jusque là, mais la bonne humeur latente ressentie pendant mon périple, malgré le péril sévissant dans la Cité des Anges m’a fait rire et penser que moi, à la manette, je contrôlais un mec qui se prenait pour un héros de jeu vidéo.

Parlons-en de la Cité des Anges. Le rendu graphique est saisissant de crédibilité. En tout cas, c’est comme ça que j’imagine une ville s’effondrer. Les décors fourmillent de références, de touches humoristiques, de graffitis inspirés, de vraies fausses publicités ou marques et font honneur à cette ville zombifiée du plus bel effet. Mais ce n’est pas tout, ce n’est pas simplement que les environnements nous racontent une ville à l’agonie, cette dernière participe aussi au gameplay. L.A. est un terrain de jeu total ! Des fuites de gaz, d’eau et d’électricité participent au massacre de zombies quand Jacob les utilise à son avantage en combinant les effets élémentaires des armes. Dévastateur !

Los Angeles ? C’est the place to zombie

Pour les combats, l’étendue de l’arsenal est dingue mais personnellement, je suis plus masse à deux mains. Le craft fait des merveilles avec là encore une palanquée de mods pour améliorer ses armes à sa convenance et selon les résistances des Z. Et perfection suprême : on peut upgrader le niveau de ses armes et ça c’est le pied absolu. Ainsi un fusil de dingue a pu m’accompagner quasiment tout le temps de ma partie, en égalisant son niveau avec celui de Jacob, tout simplement à un des nombreux ateliers. Indispensable ! Rien que cette attention prouve que les personnes qui ont fabriqué ce bijou vouent une passion au découpage de zombies. 

Les sensations au combat sont fantastiques. Il faut voir aussi ce qu’on en fait de tout cet attirail, les chocs sur les morts vivants sont brutaux. Les corps se disloquent, s’abîment à mesure qu’on les tabasse et tombent en morceaux de manière dynamique. C’est très impressionnant et jouissif. Dead Island 2 est très gore, vous êtes prévenus. C’est un régal permanent^^. L’impression grisante d’avoir du sang partout et des morceaux de cervelle sur la gueule. Tant que ce n’est pas ma propre cervelle, je continue ! Bref, le défouloir absolu.

Contrairement à la licence Dying Light, Dead Island 2 ne donne pas dans le parkour omniprésent. On peut certes grimper, s’accrocher à des structures mais on ne grimpera jamais des buildings. L’architecture de Los Angeles s’y prête bien d’ailleurs, cette ville donnant une impression d’horizontalité et d’étalement plus que de flèche se dressant vers le ciel. Il n’y a pas non plus d’ennemis humains. Et chose étrange, il n’y a pas à proprement parler de horde de zombies. Au maximum, j’ai dû affronter une dizaine de rôdeurs en même temps. Ah oui ça fait plutôt chiche comme “horde”. Mais cela est contrebalancé avec la variété des zombies. Il y en a pour tous les (dé)goûts. Mention spéciale au gros zombie pompier immunisé contre les dégâts de feu, d’acide et d’électricité. Toi mon pote, je te retiens ! 

Idéal pour les romeromantiques

Dead Island 2 ne propose pas un challenge difficile. Après avoir apprivoisé les règles du jeu, il est même très aisé de progresser et découvrir le fin mot de l’histoire. La mort n’est absolument pas punitive. On ne perd ni expérience ni inventaire. De plus, l’endurance n’est consommée que pour les coups spéciaux. On peut donc courir et frapper à l’infini. Ah oui, ça retire une sacrée pression ! Le plaisir est immédiat et permanent et tient de bout en bout.

Pour les plus stratèges, un système simple de cartes d’atouts permet de se constituer facilement un “build” selon sa manière de jouer, histoire de défoncer du Z et se soigner avec efficacité. Ce n’est pas obligatoire de s’y attarder mais j’avoue que cela s’avère particulièrement satisfaisant de se fabriquer le héros qui tiendra un peu mieux certains dégâts élémentaires tout en étant une machine à tuer implacable. Moi qui déteste perdre du temps dans les menus, j’ai été séduit par cette mécanique de deck rapide à s’approprier et à exploiter.

Avec ses multiples références à son œuvre, et même à son nom retrouvé un peu partout en ville, Romero hante ce jeu. Et ce dernier se rêve en Aube des Morts version californienne. Oui ce rêve est beau. Et il existe. Il s’appelle Dead Island 2 et c’est juste le paradis sur Terre.

J’ai apprécié :

  • Los Angeles version post apocalyptique, belle à en crever
  • Le ton humoristique et parodique de cette joyeuse série B
  • Une excellente durée de vie pour un contenu déjà généreux à sa sortie
  • Les combats brutaux et jouissifs
  • Gore !!! Les zombies s’effritent sous vos coups
  • Le système « light » mais efficace de build
  • Pas de perte de temps : place au massacre !
  • Tout se résout à coup de marteau. J’aime les marteaux.
  • Les sensations avec les armes à feu
  • Les combinaisons armes élémentaires sur l’eau, le gaz et l’essence dispersés en ville
  • Les références à gogo
  • Techniquement convaincant
  • VOSTFR

J’ai moins aimé :

  • Tout se résout à coup de marteau^^ mais je chipote
  • Où sont les hordes gigantesques ?
  • Où sont les tronçonneuses ? J’aime les tronçonneuses.
  • Assez facile (testé en solo uniquement)

Critères d’accessibilité

  Déficience Visuelle   Déficience Auditive
✘ Contraste élevé (réticule de visée) ✘ Sous-titres avec indications d’ambiance
✅ Taille couleur de police ✅ Identification de la personne qui parle
✅ Marquage des ennemis ✘ Police personnalisable
✘ Interface personnalisable ✘ Couleur de police personnalisable
✘ Couleur minicarte personnalisable ✘ Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
✘ Option daltonisme ✘ Sons ambiants signalés (informe sur présence)
✘ Option Text to speech  
✘ Ralentissement du jeu  

Conditions de test

  Détails TV4K   Jeu fourni par l’éditeurOui
  ConsoleXbox Series X   Temps passé sur le jeu30 heures
  Niveau de difficultéN.A.   Jeu terminéOui et j’y retourne !
8 Comments

8 Comments

  1. Wheel

    18 avril 2023 at 16h19

    Bon bah je vais l’acheter vendredi 👀
    Du coup c’est un 17/20😁?
    Par contre pour les armes elles ne se brisent pas comme dans le premier ? Et ce n’est pas plutôt un point négatif qu’elles s’adaptent au perso suivant son niveau ? Car cela empêche de tester d’autres armes non ?
    Concernant le deck les cartes ont en gagnes dans le jeu ? En finissant des missions ou c’est des cartes préétabli dès le début de la partie ?
    Pour la difficulté vous dites c’est « assez facile », sur un autre test (que je n’ai pas encore lu en globalité mais uniquement regardé en conclusion) ils disent que la difficulté est mal dosé ? Des bugs ou pas ? J’ai peur qu’encore la version Xbox soit moins optimisé que celle de la PS5… Je vais voir le comparatif de digital foundry on verra bien…

    • Bibi

      18 avril 2023 at 16h23

      Les armes s’abiment au fur et à mesure oui, comme dans le 1. Là on peut les réparer aux ateliers. Perso, j’ai apprécié de pouvoir réparer et mettre à niveau mes armes préférées/uniques
      Les cartes du deck se débloquent en complétant les missions principales et secondaires + en tuant des Z de certaines façon (feu, acide etc)
      Difficulté : je n’ai jamais galéré mais c aussi parce que j’ai fait gaffe à faire un bon deck qui boost la santé qd je tue des Z
      Peu de bug avant le patch day One et la versio series que j’ai est techniquement excellente, fluide.

      • Wheel

        18 avril 2023 at 16h56

        Merci pour ces précisions !

  2. Niko1664

    18 avril 2023 at 18h00

    Moi aussi j’aime les tronçonneuses tu sais Bibi 😉

  3. DragonPaisible

    18 avril 2023 at 21h02

    Splendide test…qui ne me laisse pas d’autre choix de l’acheter. 😉

    À propos des versions de précommandes…
    Les armes de précommandes, comme la masse à deux mains doivent aussi s’user et être réparées ?
    On doit en trouver rapidement des semblables dans le jeu ?
    Voit-on les skins de persos (précommandes) dans les cinématiques, ou pas du tout, vu la vue à la première personne ?

  4. Demonia

    20 avril 2023 at 1h23

    Hello j’avais une question qui m’énerve car je connais pas la réponse mais LÀ MAP ok y a plusieurs secteurs mais la taille par secteur est t’elle grande comme dead island 1 en x 10 ou un dead island 1 divisé en 10 c’est ça que je comprends pas merci de me répondre je trouve la réponse Nulle part

    • Bibi

      20 avril 2023 at 7h28

      Il y a 10 secteurs de taille assez grande et surtout dense pour des heures et des heures de quêtes principales, secondaire, de recherche de personnes disparues, de trésors

  5. SnakeWhite

    20 avril 2023 at 17h50

    J’ai bien envie de me le faire aussi, merci pour ce teste 🙂

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