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Test – Gears 5, une campagne de haute volée.

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Gears 5 n’est pas une révolution. Juste une évolution bien venue de la licence. Toutes les composantes techniques et artistiques en font un grand jeu d’action, tenant en haleine pendant une dizaine d’heures. Mais pas que, avec un récit nourrissant un lore déjà conséquent, on a qu’une hâte, une conclusion à cet arc. Avec un Gears 6 renversant enfin la table, sur la prochaine génération ?

Pas de spoil, svp !

À sortie exceptionnelle, dispositif sortant de l’ordinaire. En effet, pas un mais deux tests de Gears 5 vont vous être proposés sur le site. La présente critique va s’attacher à traiter du mode campagne, et ce, sans spoil (toutes les images présentées ci-dessous sont issues de l’acte I). Le second, réalisé par ShinFenix, détaillera les modes multijoueurs PVE et PVP et sera bientôt disponible. Pour l’heure donc, voyons ce que le mode solo de Gears 5 a dans le ventre.

Dans l’univers Gears of War, l’épisode 4 a initié un nouveau cycle, incarné par JD, le fils de Marcus Fenix. Un brin ennuyeux, il avait néanmoins le mérite d’introduire une nouvelle menace à zigouiller à coup de boomer. J’aime bien le Boomer. Bon et pas de panique, si vous prenez le (Cole) train en marche ou que vous avez un trou, pas moins de deux résumés sont proposés pour se mettre à jour. Précieux, surtout quand on se rappelle que GoW 1 est sorti en 2006. 2006, putain ! J’avais des cheveux !

Gears 5 propose une campagne découpée en 4 actes, eux-mêmes subdivisés en chapitres. Classique. Et c’est justement ce que l’on se dit lors de la première partie du jeu. Mouais, on est en terrain connu, et BAM ! (désolé pour le sursaut), l’acte 2 renverse la table et nous propose une nouvelle expérience Gears. En effet, les 2 et 3ème actes se déroulent sur d’assez grandes cartes à explorer et où les chapitres seront dans les faits des missions principales. Des objectifs secondaires, eux, apparaitront au fil de vos balades en skiff, sorte de traineau mu grâce à une voile et à Éole. Une vraie bouffée d’air frais (^^) et de liberté. Au final, en difficulté intermédiaire, j’ai bouclé la campagne en 11 heures. Oui, c’est assez court. Mais on en prend plein la gueule.

Univers sale Soldiers.

Non parce que, l’air frais, ça va bien cinq minutes. Je vous rassure, les cotés gores, cradingues, sanguinolents qui ont fait la marque de fabrique de GoW, sont toujours présents. Les décors et les paysages que l’on traverse sont tour à tour magnifiquement dévastés, délicieusement glauques ou joliment mutilés par les conflits. Par contre, je trouve que certains intérieurs, et surtout les habitations, sont toujours moins réussis. Ils donnent une impression d’artificialité qui me sort de l’univers. D’autres néanmoins tirent leur épingle du jeu et certaines scènes plus confinées mettent le joueur dans une ambiance Alien ou The Thing du plus bel effet.

De ce coté, le bestiaire n’est pas non plus en reste. Hideux, monstrueux, gigantesques ou de taille ridicule mais non moins dangereux, les ennemis compensent leur IA un peu débile par une férocité assez jouissive. Ainsi, à longue distance ou les yeux dans les yeux, les combats sont intenses, bien sûr bourrins, dégoulinant d’hémoglobine en tout genre, parfois longs mais jamais longuets. Et quel pied d’entendre le son que produit un head shot asséné ! Quelle extase et soulagement après un affrontement tendu, d’entendre le bruit du gong annonçant la fin (provisoire) du combat. Quel stress quand on entend rugir les petites vermines, telles des gobelins dans les mines de la Moria dans le Seigneur de Anneaux ! Des moments comme ça, d’urgence absolue, de situation désespérée, d’encerclement, sont très nombreux et donnent un rythme soutenu à Gears 5.

Des bastos à gogo.

Bien sûr, je n’en ai pas parlé, mais Gears 5 reste évidement un TPS d’action, jouable jusqu’à 3 en coopération, et maintenant teinté d’aventure. Simplement teinté ? Oui, car cette mini ouverture de la licence, avec des niveaux plus vastes, de l’exploration, a déjà été vu dans d’autres licences il y a quelques temps (Uncharted, Metro) et cela en limite, à mon sens, la portée. Pas de révolution, donc, juste une petite évolution. Qui permet sans doute de garantir au joueur un rythme décrit plus haut, fait de frénésie, de tripes sur les épaules et de Boomer. J’ai dit que j’aimais le Boomer ?

Pour mener à bien votre mission, l’arsenal classique de GoW sera à votre disposition ainsi que quelques nouvelles joyeusetés issues de l’ingénierie de tout bord. Du simple pistolet de base jusqu’à une ù*%§  de massue de ouf, sans avoir compté, je dirais qu’il y a au moins 25 armes pour s’éclater à tout éclater. Ah ouais non mais la grosse massue, émoticône avec des cœurs dans les yeux ! Le rechargement éclair est toujours de la partie et est même réalisable avec un chargeur plein. Plus la peine de se décharger par terre comme un débile. Je parle de bastos, hein !

Les meilleurs amis du soldat, ce sont ses bots.

Dès le prologue, on découvre la meilleure arme du jeu : le petit robot. Non, sans déconner, il sait tout faire ! C’est lui qui fait le taf, les autres ne sont que des imposteurs ! Il scanne, récupère des objets hors de portée, pirate les portes, etc. Et dispose d’une lampe. Bon, ça a l’air tout con mais c’est une super lampe torche. Et votre bestiole électrico-attachante pourra même être améliorée avec de toute nouvelles capacités glanées pendant les missions secondaires. Mais ce n’est pas tout, en récupérant des composants à travers les chapitres, le robot verra ses stats upgradées. Le meilleur ami du Gear, je vous dis !

Il dispose de pouvoirs d’assaut et de soutien que le joueur peut utiliser en combat. Une technique de chaque est équipable à la fois, oui, faut pas déconner non plus. Sinon, je pense qu’il changerait d’identité, se ferait appeler Skynet et réduirait l’humanité en esclavage… Bon, une capacité de chaque disais-je, pour électrocuter, piéger, soigner les Gears.  Bref, un très précieux allié quand contrôlé par l’IA. Car j’ai des doutes quant au plaisir de jeu quand on le choisit au cours d’une campagne en coop. Je vous tiens au courant !

The Dark Side of the Moon.

Avec ce 5ème opus, les personnages, l’histoire, l’univers même de Gears Of War gagnent en épaisseur et en noirceur. Personne n’est ni tout noir, ni tout blanc. Ça change un peu des jeux d’action standards et ça fait du bien. Les dialogues, même les plus anodins, prennent parfois des tournures inattendues. Par ailleurs, la complicité entre les protagonistes donne des moments agréables et drôles, qui ne sont pas sans rappeler l’humour des films d’action de mon/notre enfance.

Gears 5 est un enchainement de scènes d’anthologie, de moments de bravoure et de quelques séquences émotion de très grande qualité. La mise en scène, les graphismes, la musique et les bruitages, la fluidité sans faille de l’action à 60 fps, tout participe à garantir un grand spectacle. Intégralement traduit en français, le doublage lui aussi a fait l’objet d’un travail convaincant… à part la voix de JD qui, depuis GoW 4, sonne un peu fausse à mes oreilles. Enfin, certains sous-titres sont pour le moment mélangés, mais le patch Day One devrait régler cela.

Un dernier point. Mais où sont les temps de chargement ?? Salauds, rendez-les nous ! Bon, désolé, je m’emporte. Mais, à part celui nécessaire pour (re)lancer la partie, il n’y a AUCUN temps de chargement. Ils sont astucieusement cachés et, eux aussi, participent à ce que Gears 5 soit un grand jeu d’action.


Critères d’accessibilité

  Déficience Visuelle   Déficience Auditive
✔ Contraste élevé (réticule de visée) ✔ Sous-titres avec indications d’ambiance
✔ Taille couleur de police ✔ Identification de la personne qui parle
✔ Marquage des ennemis ✘ Police personnalisable
✔ Interface personnalisable ✘ Couleur de police personnalisable
✔ Couleur minicarte personnalisable ✔ Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
✔ Option daltonisme ✔ Sons ambiants signalés (informe sur présence)
✔ Option Text to speech  
✘ Ralentissement du jeu  

Conditions de test

  Détails TV4K   Jeu fourni par l’éditeuroui
  ConsoleXbox One X   Temps passé sur le jeu11 heures
  Niveau de difficultéintermédiaire   Jeu terminéoui
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