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Test – The Callisto Protocol, quand Alien rencontre Dead Space

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The Callisto Protocol est un hurlement d’amour à des licences iconiques de l’horreur et du suspense de ces 40 dernières années. Techniquement à la hauteur, cette descente en enfer dans la lune pas si complètement morte que ça de Callisto tient hors et en haleine pendant une quinzaine d’heures. Les combats quant à eux sont aussi brutaux qu’éprouvants, même si les sauvegardes automatiques très fréquentes limitent la difficulté. Si la VF laisse parfois à désirer (synchronisation, ton), cela reste un grand spectacle techniquement convaincant, gore et jubilatoire, parfois maso mais guère effrayant, en tout cas pour les habitués des Aliens et autres xénomorphes. À quand la suite !?  

Note du testeur : les captures d’écran ci-dessous sont tirées des toutes premières heures

Callisto, c’est “the place to thrill”

Callisto, on y va pas pour le tourisme. Ou alors la version masochiste. Cette lune morte de Jupiter est sous la coupe d’une mégacorporation, un classique dans le genre SF à la Alien. Un cliché donc, mais qui fait toujours son petit effet, à savoir être d’emblée écrasé par une machine omnipotente. La UJC, United Jupiter Corporation remplit parfaitement ce rôle en mettant en scène des antagonistes bien peu vertueux. Ah tiens d’ailleurs, ce qui est agréable dans ce titre, c’est que personne n’est ni tout blanc ni tout noir. Par exemple, le héros principal, Jacob Lee est un vaurien de l’espace…

Ce qui est fou, c’est également le mélange réussi des genres. The Callisto Protocol commence comme un film d’évasion de prison pour glisser ensuite dans le pur style action à la Alien ou Dead Space. Avec une direction artistique “Hard Science” aussi froide et métallique qu’une prison cauchemardesque puisse l’être, puis dans un déluge de matières organiques tapissant absolument tout, les fans d’Alien et de Dead Space ne seront pas dépaysés. Tout est rouillé, souillé, crachant de la vapeur ou suppurant du sang. A les entendre gronder, grincer et geindre, on jurerait également les installations en pleine complainte. Frissons garantis.

Callisto ne se résume pas juste à sa prison privée d’UJC. Non, la mégacorporation y cache bien des secrets honteux qu’il faudra une quinzaine d’heures pour révéler en partie. Quoi qu’il en soit, ce temps est suffisant pour inscrire en lettre de sang une nouvelle mythologie de SF, avec sa propre identité forte et puissante. Et après avoir terminé mon périple, je n’avais qu’une envie, en découvrir plus.

Dans l’espace, personne ne vous entendra kiffer

Je parlais plus haut de Dead Space. Bien sûr, des similitudes sautent aux yeux, comme l’indicateur de santé visible sur le personnage, ici, une puce délicatement (c’est faux) vissée sur la nuque. Ou encore ce coup de pied martelant le sol frénétiquement pour achever une bonne fois pour toute les monstres difformes. Ou enfin la propension au masochisme et à la torture. Oui évidemment, Dead Space. Mais attention néanmoins, ici, Jacob ne pourra pas explorer librement l’ensemble de la lune, ce n’est pas un métroidvania horrifique. The Callisto Protocol se découpe en chapitres laissant peu de répit, avec visite obligée des égouts et bas-fonds bien dégueu. Il y a même un passage très court à la surface qui fera plaisir à celles et ceux qui vénèrent The Thing. De toute manière, oubliez la lumière naturelle, vous allez bouffer du néon et même un peu trop. L’effet stroboscopique sur certains éclairages est utilisé à outrance et peut gêner. L’absence de carte pour s’orienter n’est pas problématique, la déambulation demande tout de même de farfouiller les alentours afin de récolter des ressources nécessaires aux combats et au craft.

Concernant les affrontements, il y a aussi deux salles, deux ambiances. Tant que Jacob essaie de s’extirper de l’enfer carcéral façon UJC / invasion de créatures, le combat au corps à corps prime pour un résultat brutal, primal et je dois dire qu’une fois les esquives maîtrisées, il se révèle même jouissif. Puis plus Jacob se façonne un arsenal correct, plus The Callisto Protocol glisse furieusement dans le TPS sans concession pour des combats parfois haletants et éprouvants. Surtout que contrairement à 99% des autres productions, on arrive pas forcément à décrypter la salle où on arrive. Pas de couvertures évidentes, pas de barils rouges, les monstres surgissent parfois quand on ne s’y attend pas. Un régal pour maintenir la pression et l’hypervigilance.

Si elle est rapide tant les monstres sont puissants, la mort n’est jamais punitive. En effet, les checkpoints sont très fréquents, autorisant donc à retenter sa chance sans avoir à se retaper une longue séquence. Alors c’est très pratique mais cela enlève néanmoins de la tension au périple dans les entrailles de Callisto…

Un casting cinq étoiles

Le casting de qualité ainsi qu’une technique et une mise en scène à la hauteur mettent dans l’ambiance sans délai. La modélisation des visages est bluffante pour des cinématiques dignes d’un film. En jeu aussi on en prend plein les yeux et la gueule. Un ou deux panoramas se démarquent mais quasiment tout se déroule dans des installations vétustes et oppressantes très réussies, claustrophobes s’abstenir. 

Au rayon des regrets, la version française n’est pas aboutie. Les paroles sont souvent franchement décalées par rapport aux lèvres des personnages. Mention spéciale pour le ton du héros principal complètement à côté de la plaque et souvent faux. Enfin, au sein d’un même dialogue, certaines phrases paraissent étouffées par rapport aux autres. Je ne peux que vous conseiller de jouer en version originale. 

Pour terminer, je me désespère de ne pas pouvoir faire de roulades lorsque je dois m’extirper d’infectés. Dommage également l’impossibilité de changer d’épaule quand on vise. Cela reste néanmoins bien peu face à ce jeu mêlant avec brio survie, horreur, SF dégoulinante et gore. Le début d’une franchise (je croise les doigts).


Critères d’accessibilité

  Déficience Visuelle   Déficience Auditive
✔ Contraste élevé (réticule de visée) ✘ Sous-titres avec indications d’ambiance
✔ Taille couleur de police ✔ Identification de la personne qui parle
✘ Marquage des ennemis ✘ Police personnalisable
✘ Interface personnalisable ✔ Couleur de police personnalisable
✘ Couleur minicarte personnalisable ✘ Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
✘ Option daltonisme ✘ Sons ambiants signalés (informe sur présence)
✘ Option Text to speech  
✘ Ralentissement du jeu  

Conditions de test

  Détails TV4K   Jeu fourni par l’éditeuroui
  ConsoleXbox Series X   Temps passé sur le jeu16 heures
  Niveau de difficulténormal   Jeu terminéoui
3 Comments

3 Comments

  1. abelfaust

    2 décembre 2022 at 7h50

    Merci pour le test…maintenant j’ai la hype qui est revenue lol

  2. Niko1664

    2 décembre 2022 at 8h15

    J’en attendais peu suite aux premières images/infos, mais là, je vais définitivement me jeter dedans avec plaisir.

  3. Dede_fr34

    2 décembre 2022 at 10h25

    Merci pour le test ca donne envie, mais il attendra une bonne promotion ou un passage dans le gamepass

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