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Test – The Division 2, une suite riche et très réussie

Dans le genre Shooter looter, The Division 2 frappe fort. Très fort. C’est un régal d’explorer entre amis une Washington à la fois à l’agonie mais paradoxalement très vivante. Améliorer votre agent, explorer DC et boucler la campagne vous occupera facilement 50 heures… mais c’est sans compter un End Game qui rebat les cartes, relance le jeu et rabat les caquets (je parle du mien). Car, oui le héros est muet, les temps de chargements patati patata mais ce n’est que du pinaillage à coté des très nombreuses qualités intrinsèques de The Division 2. Faute de pouvoir réellement raconter une histoire, The Division 2 réussit très largement à nous baigner dans une ambiance unique en son genre. Et que dire de la Dark Zone. Un jeu dans le jeu. Bref, dès sa sortie, The Division 2 est IN-CON-TOUR-NABLE !

Il y a un nouveau shérif en ville.

En 2016, Tom Clancy’s The Division avait marqué les esprits… pour le meilleur et pour le pire. Pour faire vite, le rendu final était très bon mais loin des promesses des trailers (pas la peine de revenir dessus) et, surtout, il y avait peu de contenu à la sortie. A coup de mises à jour payantes ou gratuites, Ubisoft a fait au fil des années de son bébé une expérience au contenu assez colossal. Alors que débarque le deuxième opus, s’achemine-t-on vers une simple suite ? Je vous donne tout de suite la réponse : non. Avec bonheur et surprise, Ubisoft renverse la table et propose ce qu’il se fait de mieux en terme de shooter looter. Rien que ça ?!

Exit le froid polaire de New York, l’action de ce second opus se déroule à Washington DC, sept mois plus tard. Pour rappel, une effroyable épidémie a décimé la population américaine et a provoqué l’effondrement de la société. Plus de gouvernement, de service de santé, de transport, de police, d’armée, de Netflix… Rien. L’enfer. Enfin pas tout à fait. Il existe un ultime rempart. La Division. Composée d’agents jusque là dormants au sein de la population, elle est réactivée en dernier ressort quand tout a disparu. Et encore, une première vague d’agents avait déjà répondu à l’appel et avait bien raté son coup. En tant que représentant de la deuxième vague, vous êtes le meilleur de ce qui reste. Ce qui en dit long sur l’espoir placé en vous et de l’ampleur du désastre (ça met un peu la pression, non ?).

La première étape consiste à créer votre avatar de manière assez poussée. Quoique le résultat ne soit pas d’un charisme fou… J’ai tenté de faire un Kurt « Snake Plissken » Russel, en somme le climax de la badassitude. Bon, là, malheureusement, on dirait plus un clodo. Mais passons. Après un bref prologue, votre agent débarque à DC et se retranche avec ce qui reste de la Division dans la Maison Blanche. Ce lieu mythique sera votre base principale. En dehors de ces murs réconfortants, le chaos règne partout. En effet, trois factions ont accaparé les quartiers de la ville. Deux de ces organisations sont d’un classicisme absolu : un gang de pillards d’une part, des paramilitaires d’autre part. Par contre, l’origine de la troisième sort vraiment de l’ordinaire (je n’en dis pas plus, à vous la surprise).

Washington DC, la ville qui ne dort jamais.

Dans ce TPS looter, ce sera bien sûr à vous et à vos amis/camarades/vagues connaissances/parfaits inconnus de relever la civilisation. Car comme son aîné, The Division 2 est surtout et avant tout un jeu d’escouade, jusqu’à 4 maximum. Dès les premières secondes du prologue/tutoriel, on prend conscience que les commandes, les animations de couverture, les guns fights sont d’une évidente simplicité. Ubisoft sait décidément y faire pour faire la synthèse de tout son savoir-faire. La gestuelle et le maniement de l’agent est sans ombre. Surtout que même l’interface a été poussée pour réduire le temps passé dans le menu d’inventaire. En effet, avant de ramasser un loot, une simple pression sur l’un des boutons contextuels permettra de l’examiner, de le comparer à celui équipé ou même le placer au rebut. L’action de The Division 2 est d’une efficacité et d’une fluidité rare.

Surtout que les occasions de looter sont légions ! Avec ses mille et une cachettes et coffres, l’exploration de DC est généreusement valorisée et récompensée. Les quartiers, même reconquis en capturant les avant-postes, regorgent de petits événements apparaissant aléatoirement. Il peut s’agir de rendre muette la propagande d’une faction, intercepter un convoi ou libérer des otages… le fil conducteur étant une récompense en bonne et due forme en cas de succès. Ainsi, contrairement au New York du premier opus où l’on traversait la ville sans en profiter, Washington DC est un terrain de jeu TOTAL. Avec ses nombreuses activités, collectibles, zones contaminées, missions principales ou secondaires et autres primes, Washington est toujours animée, vous et votre équipe, aux aguets. Un régal.

Le lundi, jour des poubelles.

Pourquoi un titre aussi bizarre ? J’y reviendrai. Si je n’oublie pas. Vous m’y faites penser ? Toujours est-il que votre agent est une machine de guerre. Pas de doute. Il peut se caparaçonner de pied en cape et s’équiper de deux armes longues et une de poing. Jusqu’au niveau 30 max, il s’agira de rester suffisamment bien équipé pour sauver ce qui peut l’être de DC. Mais ce n’est pas tout. Il embarque également deux compétences spéciales parmi huit déblocables. Il s’agit de gadgets hyper sophistiqués de soin, support, protection ou axés sur les dégâts. De quoi faire une escouade complémentaire… ou totalement foireuse, à vous de voir. Je parlais plus haut de fluidité dans l’action. Les compétences en sont encore un exemple. Une fois débloquées, elles sont interchangeables dans votre inventaire, sans besoin de retourner à la maison blanche ou de consulter un pnj. Pas le temps de niaiser.

L’arsenal mis à disposition est ultra complet. Des fusils d’assauts, mitraillettes, mitrailleuses, sniper, pompe… Modernes ou vintages, il y en a pour tous les goûts. Et toutes ces joyeusetés ne demandent qu’à être améliorées grâce à des mods d’armes. D’ailleurs, une fois les plans de ceux-ci récupérés et fabriqués, ils seront toujours dans votre inventaire et prêts à être installés sur toutes les armes de votre choix. Là encore, moins de temps perdu à la base, le nez dans l’établi, le cœur loin de l’action.

Une ambiance avant tout.

Et l’histoire dans tout ça ? Et bien, elle est difficile à suivre. Je ne jette la pierre à personne. Mais vraiment. Coté développeur : comment tu veux raconter correctement une histoire quand le joueur se balade pendant des heures et des heures juste pour le plaisir de découvrir une magnifique et méconnue Washington ? Comment tu peux prétendre instaurer le moindre enjeu scénaristique quand tu laisses le joueur à ce point libre ? Simple, tu ne peux pas. Les quelques cinématiques et enregistrements glanés de-ci de-là donnent une direction générale à l’histoire mais guère plus. Mais au final, cette narration artificielle, est-ce gênant ? Non, car coté joueur, on se régale. Car a contrario du récit, l’ambiance qui  se dégage de The Division 2 est extraordinaire.

Je n’ai jamais été à Washington mais j’ai l’impression de l’avoir visitée pendant les 60 heures de mon périple. Dévastée, par endroits recouverte de végétation, la ville est dans un état rappelant ce que le spectateur a pu voir dans The Walking Dead, ou le joueur dans The Last of Us. Et il n’est pas rare de croiser au détour d’une ruelle un renard ou une biche. On s’attendrait même parfois à voir la démarche majestueuse de girafes comme dans le chef d’œuvre de Naughty Dogs… Changement d’ambiance en pleine nuit, en plein orage, la moindre mission prend tout de suite un coté homérique. Surtout que votre agent est certes surentraîné… mais assez stupide (ou distrait ?) pour partir en mission sans lampe torche. C’est dommage, cela aurait été vachement utile pour nous autres joueurs.

(Never) Alone in the Dark (Zone).

Outre le JcE décrit plus haut, The Division 2 met à disposition dès sa sortie 3 Dark Zones. Sortes de no man’s land contaminés, elles sont le théâtre d’affrontements entre joueurs… ou pas. Les joueurs peuvent très bien s’ignorer royalement et faire leurs courses au loot chacun de leur coté en se focalisant sur les nombreux ennemis présents dans la zone. Ou se la jouer renégat, renier la division et voler le butin des autres joueurs. À vous de voir, mais de toute manière, ce qu’il se passe dans la Dark Zone reste dans la Dark Zone.

Dans ces lieux abandonnés de tous, l’ambiance est incroyable. Surréaliste même, dans les Dark Zones. On sent que le temps est figé, que la lumière, blafarde, répugne même à assister à ce spectacle. Sans joueur à l’horizon, la tension est déjà palpable. L’air devient carrément irrespirable dès que l’on sait que d’autres chasseurs de trésor sont non loin. Vont-ils attaquer ? Va-t-on leur saboter l’extraction d’objets contaminés durement gagnés ? Le loup ou l’agneau ? Un jeu dans le jeu. A noter la présence d’un mode JcJ à 4 contre 4, sobrement appelé Conflit, plus classique donc moins emballant.

C’est ici que tout s’achève. C’est ici que tout commence.

Techniquement, The Division 2 inspire le respect. Le jeu est beau et fluide. Washington est un écrin magnifique insoupçonné pour des vadrouilles épiques et des gun fights nerveux de plus en plus stratégiques au fil des niveaux. Le tableau est à peine assombri par deux écueils récurrents. D’une part, votre avatar est (comme d’habitude) muet. Les dialogues (quand il y en a) sont ainsi bancals, foireux, limite gênants. D’autre part, on peut regretter la longueur des chargements lors des déplacements rapides ou lorsqu’on répond à l’appel à l’aide d’un autre joueur mais cela pèse bien peu. Surtout que dès que votre escouade est formée et n’importe quelle activité lancée, il y a zéro chargement. Fluidité, le maître mot.

Il m’a fallu 60 heures pour boucler la campagne. Et j’ai eu la stupeur après la cinématique de « fin » de découvrir qu’Ubisoft a intégré un twist scénaristique générant un End Game de dingue. Je ne peux rien dire de plus mais  l’intérêt du titre est relancé avec… !!! ATTENTION SPOILER, sautez le paragraphe pour l’éviter !!! … l’apparition des Black Tusks, une nouvelle faction antagoniste dopée technologiquement, de meilleures récompenses pour une difficulté accrue, de nouvelles spécialisations, armes et arbres de talents dédiées, une refonte des missions principales… Un contenu d’une ampleur jamais vue accessible dès la sortie !


Un clan  de la Xboxsquad est actif (oui, il y a un système de clan, pas eu la place d’en parler dans le test^^). Recherchez tout simplement « Xboxsquad » dans la section dédiée. Et à bientôt à DC !

PS : ah oui !? Mon histoire de « jour des poubelles ». J’avais oublié… et vous aussi, d’ailleurs. Sympa. Dans The Division 2, les rues de Washington sont encombrées de sacs poubelles, de détritus et autres immondices. Ce qui me fait dire que dès l’arrivée d’une épidémie un peu costaude et sans nos amis éboueurs ainsi décimés par la dite pathologie mortelle, c’est le chaos pour se déplacer et l’apocalypse assurée. Pensez-y la prochaines fois que vous gueulerez sur les hommes et les femmes qui ramassent les poubelles et qui ne vont pas assez vite à vos goûts. Ils sont le premier rempart de la civilisation. Ils sont la Division du quotidien. Ouais, je vais loin mais soyez gentil quand même^^, c’est sans doute pas un métier facile.

Critères d’accessibilité

  Déficience Visuelle   Déficience Auditive
✘ Contraste élevé (réticule de visée) ✔ Sous-titres avec indications d’ambiance
✔ Taille couleur de police ✔ Identification de la personne qui parle
✘ Marquage des ennemis ✘ Police personnalisable
✘ Interface personnalisable ✘ Couleur de police personnalisable
✘ Couleur minicarte personnalisable ✘ Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
✘ Option daltonisme ✔ Sons ambiants signalés (informe sur présence)
✘ Option Text to speech  
✘ Ralentissement du jeu  

Conditions de test

  Caractéristiques TVFull HD   Jeu fourni par l’éditeuroui
  ConsoleXbox One X   Temps passé sur le jeu60 heures
  Niveau de difficultéN.A.   Jeu terminéoui et non…
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